Szilágyi Sándor szerk.: Erdélyi Országgyűlési Emlékek 16. 1675-1679 (Budapest, 1893)

30. fejezet: 1675-1679 - Törvények és okiratok

126. ERDKLYI ORSZAGGYfLESI EMLEKEK. fait entenclre, ce qui m'a determine sans hesiter au parti de retourner en Pologne, mais je n'ay })as laisse de le faire valoir aux deputes des mecontents, qu'ils souliaitaient fort •dans la creance que mon prompt retour aupres de M. de Marseille avancerait leurs affaires jilus que la relation que je lui aurais faite par lettres. Quant a mon envoj vers les meeontents qui faisait le principal sujet de mon voyage. je crois avoir satisfait assez heureusement aux intentions de Sa Mte. sans avoir passe jusqu'a eux. puisqu'ils n'ont pas moins concu d'esperance de ma mission vers ]\I. le prince de Transilvanie, que la cour de Yienne en a pris d'inquietude, et de la venue en meme temps que la mienne a Fogaras de huit deputes des principaux et des plus considerables de ce parti-Lx, que j'avais invites d'y envoyer et des conferences que j'ai eues avec eux pendant trois semaines que nous avons ete ensemble, et enfin du bon accueil et traitement qu'ils ont regu et moi aussi. de ce prince. On connaitra ce qui en a reussi par l information particuliere. que je vay donner apres que j'aurai rendu compte de la conduite, que j'ai tenue pour que ma mission eut le succes que 8a Mte s'en etait propose; en quoi je me trouve oblige de marquer ici que j'ai ete fort bien seconde par M. Ghiza, que j'en ai tire un grand secours, et qu'il s*est conduit avec autant de zele et d application que tout Franeais doit apporter au service de Sa Mte. Xous avions, lui et moi. attendu quelques jours des nouvelles des mecontents sur la frontiere a Stry. o i l'on etait convenu qu'ils nous donneraient avis a la fin de Janvier dernier de 1'envoi de quelques-uns de leurs deputes chez M. Teleki. qui n'est eloigne de la frontiere que de trois ou quatre journees, afin de conferer avec eux sur l'etat de leurs affaires et d'en prendre des informations et des connaissances plus certaines quon n'avait pu avoir encore. ]\[ais trois semaines s'etant ecoulees sans avoir aucun avis de leur part et nous paraissant qu'il y avait quelque difficulte contre eux au sujet de l'envoi et du passage de leurs dejmtes. nous nous determinames a nous avancer en Transilvanie pour ne pas attendre davantage inutilement. et ce qui nous fit }>rendre ce parti c'est qu'il n'y avait d'autre voie }»our avoir commu­nication avec les mecontents. u'etant }>as possible d'executer les ordres de Sa Mte, ni cVesperer jamais de rien faire h eux independamment du prince de Transilvanie et de M. Teleki qui est maitre du passage, ayant le gouvernement de la province de Marmaroche, par ou il fallait necessairement

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