Domanovszky Sándor: József nádor iratai II. 1805-1807. (Budapest, 1929)

1805

posé d'invalides et de recrues dans la seule vue d'arrêter les rnaro­•deurs de l'armée autrichienne, qui pourroient s'y présenter et qu'ainsi il n'est nullement question d'aucun sort d'hostilités, les dits dé­tachements ayant l'ordre positif de se retirer dès que les troupes françoises s'approcheront de la frontière. Ainsi dans la circonstance, ou ces foibles détachements, qu'on ne peut uniquement regarder que comme des piquets d'avertissement, se replieront à l'approche de l'armée françoise, Son Altess J Royale a ordonnée d'avance aux maisons d'invalides, à celles d'éducation, aux officiers pensionnés, aux individus employés aux bureaux de comptabilité des regimens et hôpitaux militaires de rester en place, persuadé que le général ou commandant des troupes françoises ne leur refusera pas les sauvegardes nécessaires et qu'il voudra bien donner ses ordres, pour que les colonnes de l'armée françoise, qui entreront dans les districts du Royaume d'Hongrie, n'y comettent aucun excès, attendu qu'aucune sorte d'opposition ne sera faite aux troupes françoises, et qu'en conséquence de cette déclaration le sous signé auroit plusieurs objets très intéres­sants à traiter avec le général ou commandant des troupes françoises, il le prie de lui assigner un rendésvous sur parole. J'ai l'honneur d'être Presbourg, le 15. Nov. 1805. Erre Davousttól a következő válasz érkezett (másolata Feldakten 1806. Ung. Ins. fasc. 2., 4c. sz.) : Au Quartier Général à Vienne le 25 brumaire an 14. J'ai mis sous les yeux de Sa Majesté, Monsieur le Général, la lettre que Vous avez adressée au commandant de ma cavalerie légère. Sa Majesté m'a chargée de faire connoître a Son Altesse Im­périale l'Archiduc Palatin, qu'il etoit prêt, de considérer comme neutre la nation hongroise, à interdire à Son Armée l'entrée des frontières de Hongrie, si de son côté Son Altesse Impériale l'Archiduc Palatin et la nation hongroise vouloient retirer leurs troupes, ne faire aucune insurrection, continuer à approvisioner Vienne et enfin con­clure entre la nation hongroise, Son Altesse Impériale l'Archiduc Palatiu et Sa Majesté l'Empereur des François une convention ten­dante à maintenir l'harmonie entre les deux pays ; j'ai l'autorisation de laisser passer tout officier que S. A, I. l'Archiduc Palatin vou­droit envoyer auprès de S. M, l'Empereur pour traiter d'après ces bases. Je me trouverois heureux par là de faire une chose agréable à Vos compatriotes, et d'assurer le bien être et le repos d'une nation si estimable à tant de titres, que la nation hongroise. J'ai l'honneur d'être Monsieur le Général Vôtre trés humble serviteur le maréchal de l'empire, l'un des colonels généraux de la garde de Sa Majesté 1' Empereur et Roi Napoléon I. L. Davoust, A Monsieur le Général Comte de Palffy, Gouverneur de Presbourg. Domanovazky Sándor: József nádor iratai. UI, 13

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