Domanovszky Sándor: József nádor iratai I. 1792-1804. (Budapest, 1925)

1799.

108. ' 1799 okt. 24. Gacsina József nádor Ferenc c.ászámah, fogadtatásáról Gacsinában, a~ orosz udvar hangulatáról stb A nádor sk. levele : Russl. Rel. 1799., II. A nádor okt. 17-én érkezett Gacsinába. A hangulat, amelyet ott talált, a lehető legrosszabb volt. Mindazonáltal nagy reményeket fűztek hozzá. Cóbenzl erről nem is hagyta kétségben az udvart. Szept. 23-iki jelen­tésében (Russl. Rel. 1799., II.) írja : „II n'est pas douteux, que de tous les moyens le plus propre à faire revenir Paul I. de ses injustes préventions et à rétablir la plus parfaite union entre les deux cours impériales, est sans contredit le nouveau séjour que Son Altesse Royale, Monseigneur l'Archiduc Palatin va faire à Pétersbourg. L'Empereur de Russie est autant plus flatté de cet empressement, -qu'il n'étoit pas même éloigné de concevoir quelques soupsons relativement au mariage, mais d'un autre côté on ne peut se dissimuler, que l'Auguste Voyageur arrivant immédiatement après qu'on a été si mal avec nous, et qu'on croyoit avoir tant de griefs à notre charge, sa position en dévient plus difficile ; et il est d'autant plus nécessaire de ne négliger aucun, moyen quelconque d'en tirer tout le parti possible, en évitant avec le plus grand soin ce qui pourroit fair mauvais effet. Heureu­sement que l'Archiduc connait lui-même le terrain ; que sa sagacité et ses lumières l'ont mis à même de le bien juger ; et par conséquent on peut se flatter avec raison, que se second voyage produira un aussi bon effet que le premier. — ... La présence de Son Altesse Royale dans ce moment critique peut être d'un avantage d'autant plus réel, que si le succès repond à nos voeux, elle ne contribuera pas peu à déjouer ce nombre d'intrigans acharnés contre nous, qui sont déjà, ou vont être bien-tôt rassamblés ici, et admis dans la présence journalière de l'Empereur, tels que les Rech­berg, Flachsland etc." Még sötétebben festette a pétervári hangulatot szept. 26-iki jelenté­sében : „Sans doute que le séjour de son Altesse Royale Monseigneur l'Archiduc Joseph peut tout raccomoder : mais il faut avouer qu'il n'arrive pas cette fois-ci sous des auspices aussi heureux que la première ; que sa situation sera infiniment plus scabreuse et plus délicate. Mon Courier annoncé par le comte de Rasumowsky, attendu avec tant d'impatience, et qui n'est pas encore ici, contribue à augmenter l'humeur et à donner des soupçons. — Je conviens aussi, que toute la prévoyance humaine ne suffit pas pour aller au devant de ce qui donne de l'ombrage à l'Empereur de Russie ; il est déjà tellement monté à se méfier de nous et à nous trouver des torts, que notre position vis-à-vis de lui en devient d'autant plus diffi­cile ; cependant la chose est si importante, qu'il me parait toujours indis­pensable de tout tenter pour continuer à tirer parti de ses secours, aux­quels il faut avouer que nous devons la délivrance de l'Italie, et qui seules peuvent nous faire obtenir une paix sur la durée, de laquelle on puisse compter." Az amúgy is rossz hangulatot még megrontotta Korzakov zürichi vere­ségének (szept. 24—25.) híre. Euer Majestät! Gestern habe ich durch einen Kurier Euer Majestät Schreiben vom 4ten dieses erhalten, 1 und muß leider Euer Majestät darauf 1 L. I. 107. sz. alatt.

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