Győző Ember: Les archives nationales ont deux cents ans
des originaux des lois et décrets les plu3 récents. De nombreux autres fonds de l'archivum regni se sont plus ou moins longtemps conservés et se sont développés dans les cadres des Archives Nationales nouvelles et des collections nouvelles s'y constituent également. Cela démontre que les Archives Nationales nouvelles ne sont pas seulement les héritières mais aussi les successeurs des archives anciennes. La deuxième partie et la plus vaste des archives nationales anciennes est l' archivum palatinale. Ici se conservent les documents des palatins et régents, depuis le milieu du XVI siècle jusqu'à 1848, date de la démission du dernier palatin. La troisième partie qui est, tant du point de vue de la quantité des documents que de leur importance, la plus restrainte, contient les archives du Grand-Justicier, l' archivum iudic um curiae. Elle ne contient que quelques pièces antérieures à 1750 et la partie qui va jusqu'au milieu du XIX e siècle n'est pas complète non plus. Même si l'on juge suivant les exigences de nos archives modernes le travail accompli par les archivistes, vicearchivistes et cancellistae des archives nationales anciennes entre 1756 et 1874, c'est à dire pendant près de 120 années, il faut bien reconnaître qu'ils se sont acquittés de leurs tâches avec beaucoup de mérite. Ils ne poursuivirent certes pas l'intense activité de collection entreprise par Lajos Batthâny avec le même zèle eue lui, mais depuis que le pays avait ses archives, les documents y étaient versés en nombre, sans aucune démarche particulière. Les documents y parvenaient non seulement des palatins, des diètes et des Grands-Justiciers, bien que ceux-là en formassent la majorité, mais aussi de toutes les administrations et de tous les particuliers auxquels Lajos Batthâny avait adressé ses appels dès 1753e Les documents ainsi recueillis étaient conservés en bon état ft Le plus grand mérite de ces archivistes était cependant d ; avoir rédigé des instruments de travail et classé les pièces^ sans