Győző Ember: Les archives nationales ont deux cents ans

léser d'une manière notable les principes de la provenance et de 1*indécompoaabiiité des fonds; principes peu conscients à l'époque mais consacrés déjà par l'usage» Ils élaborèrent un système de classement selon le sujet des documents et app­liquaient ce système d*une manière conséquente sinon dans le détail, du moins dans les grandes lignes. Ce classement selon le sujet est en principe valable aujourd'hui enoore. En ce qui concerne les instruments de travail, registres détaillés, répertoires et index très complets et variés, leur précision, leur richesse du détail et leurs qualités d'érudition forcent le respect. Grâce au classement et aux instruments de travail, l'accessibilité des documents conservés aux archives nationa­les anciennes était parfaitement satisfaisante, non seulement du point de vue des exigences de l'époque, mais même de celui de nos jours, Nous pourrions nous estimer heureux, si les Ar­chives Nationales d'aujourd'hui étaient, dans leur totalité, aussi bien classées, qu'étaient les anciennes, et si elles possédaient des instruments de travail aussi bien rédigés* Ce sont pourtant des considérations non point scien­tifiques, mais purement pratiques qui présidaient au classe­ment des archives, La mission principale des archives nationa­les anciennes était de mettre ses documents à la disposition de la diète et de ses différentes commissions, A cet effet, en chef lorsque la diète était réunie ? 1'arcEiviste/partait pour Pozsony, emportant les documents ayant trait au sujet des dé­bats, et restait sur les lieux jusqu'à la fin de la session. Toute de suite après leur établissement; les archives prirent possession des documents de la diète et de ses com­missions,, L'archiviste en chef prenait soin de 1 ? impression des procès-verbaux, des journaux de la diète et des différents autres documents. En dehors de la diète et do ses commissions, les archives nationales anciennes se tenaient aussi à la dis­position du palatin ? du Grand-Justicier, des différentes auto­rités nobiliareS; des municipalités et même, encore qu ? avec des restrictions, à celle des familles et des particuliers,.

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