Borsa I.: La situation des archives de Hongrie depuis 1945
secondairement, á temps perdu. Cette situation devait peu à s'améliorer, mais il y eut même en 1950 des archivistes départementaux qui travaillaient oomme chefs de service dans l'administration départementale. Cela ne devait cesser que lorsque les archives départementales et municipales ©t leur personnel furent pris en charge par'l'État. Los arohives municipales travaillaient alors avec un personnel réduit au strict minimum. A l'exception des Archives Municipales de Budapest et de celles du département de Pest-PilisSolt-Kiskun, il n ; y avait, en dehors de l'archiviste, qu'un manutentionnaire eu un gardon, de bureau dans l'établissement. Encore n'étaient-ils pas exclusivement au service de œlui-ci, car tout"comme leur chef, ils avaient, eux aussi, d'autres fonctions dans l'administration.' La Libération n'apporta donc aucun changement notable dans l'organisation des archives départementales et municipales* De plus, aucune initiative oentrale ou même looale ne fut prise pour définir leurs taohes. Le M recherches nobiliaires et les justifies, aons d'ascendance n*étaient plus, pour cette catégorie d'archives aussi, qu'un mavais souvenir. Pour plusieurs établissements, les travaux administratifs gagnèrent considérablement en volume, parce qu J á la suite des aotes d'hostilité, l'original des registres de l'état-civil se trouvait détruit dans de nombreux arrondissements, de sorte que seuls les doubles conservés dans les archives départementales et municipales permettaient de satisfaire aux demandes d* extraits présentés par lo public-.. En dehers de ces travaux, dans presque toutes les archives départementales et municipales, la tache primordiale consistait à cette époque à supprimer les divers désordres issus du fait des hostilités. Lorsque les dégâts n'étaient que de moindre envergure et qu'on était parvenu h reclasser les documents ermêlé.s, on s'attachait à. des travaux de classement, depuis longtemps nécessaires» Dans les fonds de certaines archives, la guerre avait produit de tels désordres que les reclassements se poursuivent même actuellement et que, pour quelques