Borsa I.: La situation des archives de Hongrie depuis 1945

années encore, le gros des efforts devra s'y concentrer à ré­tablir l'ordre. J^ans les archives départementales, rù les fonds étaient restés confiés à une garde oompétente, il n'y eut point de dé­gâts après la Libération. La seule exception déplorable est celle du département de Sopron, où, le poste d'archiviste dépar­temental étant vacant, il y eut des dommages irréparables dans les fonds, en raison des activités d'un remplaçant ignorant (1948-1950). L'état d'organisation des archives, la protection des do­cuments et les problèmes qui pesaient sur les travaux d'archi­ves exigeaient d'une manière de plus en plus urgente une re­fonte du statut des arohives sur le plan national. Les premi­ères initiatives dans ce sens - ainsi que nous l'avons déjà signalé - avaient été entreprises dès juin 1935, sans ojae, pour autant, des progrès notables pussent être enregistrés, La re­sponsabilité en incombe en partie à Bálint H(5man, président du Conseil du Musée National Hongrois et ministre de l'Éducation Nationale et des Cultes à l'époque, qui ne voulait à aucun prix admettre que le droit d'inspection des archives fut enle­vé au Conseil du Musée. Une partie de la responsabilité doit cependant être imputée au cardinal Justinien Serédi, aloro prince-primat de Hongrie, qui se refusait à autoriser la moindre intervention dans les affaires des archives ecclésia­stiques. L'opposition de ces deux personnalités dirigeantes suffisait pour condamner à l'échec le projet de loi en prépa­ration. Peu de temps après la fin de la guerre, les Archives Na­tionales firent une tentative, en vue de faire publier le pro­jet de loi mis au point par ses soins comme un projet de dé­cret gouvernementali Cette tentative se solda par un échec « La mise au p:int du projet se poursuivit, sans changer essentiel­lement la rédaction initiale. Le projet de loi portant refonte du statut des archives fut soumis à l'Assemblée Nationale en

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