Háromnyelvű levéltárismertető : The National Archives of Hungary : Das Ungarische Staatsarchiv : Les Archives Nationales de Hongrie
lors de la répression de la révolution de 1956, le bâtiment subit des désastres encore plus graves qu'en 1945. D'une manière inexplicable, les envahisseurs soviétiques ouvrent le feu sur le bâtiment où près de 9000 mètres courants de documents sont détruits. Après seulement une décennie de calme, il faut reconstruire, une fois de plus, un bâtiment en ruine. Peu à peu, avec la création de nouvelles unités d'organisation, l'organisation interne des Archives Nationales devient plus complexe. Le fonds s'enrichit et de nouveaux employés sont embauchés. Entre 1950 et 1970, l'ensemble des documents passe de 8644 mètres courants à 53 545 mètres courants et les effectifs de 79 personnes à 129 personnes. Comme l'ancien bâtiment devient exigu, il faut en trouver deux autres. La f ilmothèque et l'atelier de restauration sont agrandis et modernisés, d'augmenter le nombre de microfilms qui passe de 18 à 20 millions entre 1950 et 1970. Pendant cette période, les employés établissent un inventaire fondamental du fonds avant de reclasser les documents, selon le principe de la provenance. Le nombre des publications augmente très vite: entre 1945 et 1969, 200 ouvrages sont publiés, dix fois plus qu'entre 1875 et 1944. Grâce au classement minutieux des documents, les conditions de recherche s'améliorent et le nombre des chercheurs ne cesse d'augmenter. Après le dégel de la guerre froide, les salles de lecture comptent aussi de plus en plus de chercheurs étrangers aussi. Les curieux peuvent découvrir le bâtiment et ses collections à l'occasion d'expositions ou de visites de groupes. Tout cela témoigne d'une ouverture vers le grand public, avec l'adoption et l'application de l'idée d'« archives ouvertes». Le 1 er juin 1970 est créé le Centre d'Archives Contemporaines Hongroises (Új Magyar Központi Levéltár), une institution indépendante avec la mission de gérer les documents rédigés après 1945. Dès lors, les Archives Nationales ne sont plus obligées de recevoir des documents régulièrement et son fonds est considéré historiquement fermé. Désormais, l'institution