Nyulásziné Straub Éva: A Kossuth-emigráció olaszországi kapcsolatai 1849–1866 (Magyar Országos Levéltár kiadványai, II. Forráskiadványok 34. Budapest, 1999)
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je crois que votre conseil Mr le Báron et surtout dans les circonstances actuelles aura assez d'autorité pour décider ces Messieurs de prendre sur eux une mesure qui est de l'intérét évident du pays et vers laquelle penchent je le suppose leurs propres opinions personnelles. 13-17.[...] C'est un fait historique qu'á la Diéte Hongroise de 1861, le parti révolutionnaire dit „parti du manifeste" était en majorité, le Comité que nous avons l'honneur de representer Mr Komáromy et moi depuis 3 ans, est sorti du sein de ce parti; le Comité représente donc légitimement la majorité du parlement et du pays, aussi les Gouvernements Italiens qui se succédaient depuis la mort du Comte Cavour, n'ont-ils pas hésité de traiter avec le Comité concernant les affaires de la Hongrie. Par suite des arrangements que vous connaissez Mr le Báron, intervenus entre Mr Minghetti et le Comité, ce dernier a dű prendre des nombreux engagements surtout vis-á-vis des Croates des Serbes et des Officiers des régiments de la frontiére militaire, ayant aprés des longs efforts réussi juste á la méme époque de les fairé entrer dans notre vaste organisation révolutionnaire. Le Ministére Minghetti est tömbé sans avoir accompli une seule des obligations prises vis-á-vis du Comité. La seule chose que nous ayons pu obtenir de Mr Lanza était le payement de l'achat des armes fait en Agleterre, par les Principautés Danubiennes - le transport de ces armes en Transylvanie continue actuellement encore. Est-il nécessaire de dire que le Comité court risque de perdre toute son influence en arrivant á la Diéte de 1865. sans pouvoir fairé honneur á ses engagements, qu'il a dű nécessairement prendre envers beaucoup de personnes en Aoűt 1864 Mr Minghetti ayant fixé le mois de Novembre 1864, comme l'époque á laquelle l'insurrection Hongroise dévait éclater. Outre ces engagements il y a des antécédants qu'on ne peut pas laisser hors de calcul, ainsi le Comte Cavour avait donné en 1861 la somme de 200.000 Fr pour étre distribuée parmi les anciens Officiers supérieurs de Honvéd (armée Hongroise de 1848-49) sans fortune. Si on ne peut pas fairé au moins la méme chose en 1865, il en resultera naturellement la conclusion, qu'en 1861 le gouvernement Italien soutenait la cause Hongroise, et que maintenant il abandonné cetté cause. 24-30.[...] II n'y a qu'une seule objection qui pourrait tenir contre ces arguments logiques - c'est le manque absolu d'argent, mais peut-on sérieusement fairé cetté objection? Si surchargé que sóit le trésor d'un grand pays comme ITtalie on en peut tirer toujours 500.000 Fr somme qui n'est pas assez importante pour agraver ou empirer le budget de l'État, — puis cetté dépense si on pouvait la fairé voter serait sans nul doute accordé dans des proportions dix fois plus grandé par tout le parlement et par tout le pays — enfin il est une dépense de prévoyance économique car le jour oü la Diéte Hogroise pourrait voter une adresse favorable á Francois Joseph, ITtalie se verra dans la nécessite de dépenser des millions pour s' assurer contre la possibilité, le caprice si vous voulez