Marisia - Maros Megyei Múzeum Évkönyve 10. (1980)
I. Arheologie
64 DUMITRU PROTASE 12 de l’éthnogenése a donné une tente spécifique ä la romanlté, qui s’est ajoutée aux particularités existentes déja, imprimées ä la románké par l’élément autochtone assimilé. Dans tous les cas, la romanisation s’est accomplie sur le fond de la continuité etihnique indigene. Nulle part les autochtones vaincus n’ont pas été exterminés par les Romains vainqueurs. Aucun peuple romanique n’est venu dans sa patrie actuelle d’une autre part. Les Romains n’ont pas détruit les populations indigenes, mais ils ont seulement supprimé les anciennes formes d’organisation socio-économique, politique et juridique, les remplasant par leur propre Systeme d’organisation, celui-ci merne adapté par fois aux réalités locales. Dans le processus de la romanisation, entre le latin vulgaire et les langues indigenes il ne s’est pas produit un mélange, une synthése, dönt puisse apparaítre une nouvelle langue, mais les idiomes locaux ont été remplacés par le latin vulgaire, qui les a vaincus, en s’imposant partout, sur route l’échelle sociale. Tout comme sur un champ de bataille, dans la langue И у a aussi des vainqueurs et des vaincus. De ces langues indigenes, s’est transmis jusqu’aujourd’hui dans les langues romanes, par l’intermede du latin, un fond de mots important qui forme un pourcentage variable dans l’ensemble du lexique. L’assimilation de diverses formes simples de culture matérielle romaine a précédé partout 1’adoption des éléments de civilisation plus élevée et l’appropriation du latin vulgaire par les peuples vaincus. L’assimilation des autochtones ä la románké est passée, obligatoirement et partout, par une phase plus longue ou plus courte de bilinguisme familial — privé et dans les relations entre les particuliers, mais dans le plan officiel était utilise seulement le latin. La conquete romaine, avec tous les inconvénients caractéristiques ä route soumission des peuples libres, a marqué pourtant un progres dans Involution historique générale. Les anciennes structures locales, remplacées avec l’esclavige classique, sont graduellement disparues dans les formes de vie romaine, precurseurs de nouvelles perspectives et de syntheses ethniques bienfaisantes.
