É. Apor (ed.): Jubilee Volume of the Oriental Collection, 1951–1976. Papers Presented on the Occasion of the 25th Anniversary of the Oriental Collection of the Library of the Hungarian Academy of Sciences.
L. LIGETI: La Bibliotheque de l'Académie et les études orientales
18 des livres en persan parus à Téhéran et des livres de langue arabe publiés au Caire et à Beyrouth. [11] La mémoire de Vámbéry mériterait que l'on dresse le catalogue par matière de son legs après l'avoir fait ordonné par un spécialiste. Un nouvel accroissement de nos fonds orientaux est dû au don de Sándor KÉGL, professeur à l'Université, membre correspondant de l'Académie. La bibliothèque léguée par Kégl se composait de 11.000 volumes. Comme on sait, Kégl cultivait, à un niveau élevé, l'histoire de la littérature persane moderne et sa bibliothèque était excellement équipée d'oeuvres appartenant à ce domaine. Nous devons mettre en relief les 75 manuscrits orientaux de sa bibliothèque, dont une grande partie est de langue persane. Les manuscrits persans (parmi lesquels il y a aussi quelques raretés) contiennent des ouvrages littéraires et historiques persans. Le fonds contient aussi quelques manuscrits en sanscrit, en ourdou et en arabe; le catalogage de ces manuscrits reste également encore à faire. La plus grande valeur du legs est la riche littérature scientifique et les dictionnaires qui sont non moins remarquables. Le document sur la réception du legs mentionne que, à côté du fonds oriental, la bibliothèque contient aussi une précieuse collection d'auteurs classiques européens. [12] C'est parmi les grands donateurs qu'il faut évoquer la figure d' Aurél STEIN. Il a donné de nombreux témoignages de sa reconnaissance et de son attachement à notre Académie bien avant sa décision de lui léguer sa bibliothèque. Il en a offert, déjà au cours sa vie en 1926, une partie comportant 1.112 volumes qui, en elle-même, représentait déjà une grande valeur, car elle comprenait un grand nombre d'ouvrages rares et importants à sujets orientaux, introuvables jusque là dans nos bibliothèques. Simultanément, Aurél Stein remit, à la Bibliothèque de l'Académie, les manuscrits de certaines de ses oeuvres, ainsi que les notes prises pour ses travaux. Le reste de sa bibliothèque n'est arrivé d'Angleterre où il est mort, que plusieurs années après la libération, de même que son legs à l'Académie de Hongrie. [13] Mentionnons enfin les 8 manuscrits turcs et le manuscrit persan qui proviennent de la bibliothèque de József THURY. (Sa collection de livres fut déposée originairement dans la bibliothèque du lycée de Kiskunhalas; son sort ultérieur nous est inconnu.) — Dans la bibliothèque que Ferenc PULSZKY a léguée à l'Académie, il y avait un bon nombre d'ouvrages relatifs à la langue et à la littérature sanscrites. C'est par l'intermédiaire de Sándor BLUM, que notre Bibliothèque entra en possession d'une série d'importants dictionnaires, grammaires et textes orientaux. Si schématique que soit ce passage en revue des fonds orientaux de la Bibliothèque de l'Académie, nous ne pouvons pas omettre de mentionner encore une collection petite mais non négligeable. Elle embrasse les manuscrits des oeuvres posthumes de nos orientalistes éminents. On n'y trouve que