A Veszprém Megyei Múzeumok Közleményei 9. (Veszprém, 1970)
Sándor Pál: Adatok a parasztbirtok börténeti-statisztikai vizsgálatához Veszprém megyében
ser Häuslerfamilien — besonders in den Ortschaften des Bakony-Gebirges — neben der Landwirtschaft auch gewerblich tätig war. Lediglich dem Verhältnis der Besitzgröße ihrer Parzellen nach läßt sich diese Schichtung nur in ziemlich breite Gruppierungen aufteilen, u.zw. vom landlosen Bauernproletariat bis zum Eigenbesitz von Parzellen in Größe von etwa 20 Katastraljoch. Das Bauernproletariat überwiegt hierbei natürlich ganz beträchtlich. Auf Grund des Vorgesagten wünscht Verfasser den Beweis zu erbringen, daß die Größentypen des bäuerlichen Grundbesitzes im mittleren Transdanubien, also auf dem Gebiet des Komitats Veszprém in der Zeit nach 1849 sich jedenfalls z.B. von jenen in den Komitaten Moson oder Vas unterschieden. Dies bezieht sich aber, wie es aus einer eben jetzt in Bearbeitung befindlichen neueren Studie des Verfassers hervorgeht, auch auf das benachbarte Komitat Fejér, wo verhältnismäßig die Besitzgrößen zwischen 15 und 20 und nicht so sehr jene zwischen 5 und 12 Katastraljoch vorherrschten. Durch Vorarbeiten dieser Art auf Komitatsebene sollen aber in erster Reihe nur die datenmäßigen Grundlagen der Weiterarbeit sichergestellt werden, natürlich unter Vorbehalt später eventuell notwendig werdender Korrekturen, wenn es sich darum handeln wird, das jetzt für das Komitat Veszprém gezeichnete Bild der bäuerlichen Besitztypen nach 1849 auf ganze Regionen des Landes auszudehnen. Pál Sándor Historique de la propriété paysanne au département de Veszprém (Essai d'un examen statistique) La présente étude est un des travaux d'atelier de l'auteur par lesquels il veut contribuer à l'estimation des propriétés paysannes après 1849 à l'échelle nationale, en en reconstruisant l'état dans le département de Veszprém. Car jusqu'à l'heure actuelle, notre historiographie ne dispose d'un tel relevé statistique à la base duquel la stratification de la paysannerie d'après la propriété terrienne puisse être reconstruite pour l'époque du grand changement — pour l'époque du passage du féodalisme au capitalisme. Or, faute de ces données, il est impossible d'établir la structure sociale de la paysannerie à l'époque intitale du capitalisme. La solution du problème exige des recherches de sources très minutieuses, et surtout des supputations. Il va de soi qu'il faudra élaborer la méthode de l'utilisation des sources nouvelles. Ainsi la progression — surtout si la tâche en incombe à une seule personne — est d'une lente allure: c'est seulement en passant de département en département que l'on peut assurer la quantité de données indispensables en tenant compte, naturellement, de la quantité et de la qualité des conditions sourcières, puisqu'elles sont très différentes selon les départements. Au département de Veszprém l'auteur eut la possibilité d'examiner la répartition des anciens serfs propriétaires et des colons d'après leurs terres en 93 communes, dans le matériel des procès censiers et des documents de rachat des redevances seigneuriales à l'époque consécutive à 1849. Voici les résultats les plus importants de ces examens faits à l'échelle communale et dissociés jusqu'au niveau de ménages: Ayant établi la stratification d'après la grandeur de tenure servile de 6606 anciens serfs propriétaires, il est arrivé au résultat que dans le département le type de grandeur le plus répandu était le quart et le demi de tenure (77—78% au total); il y avait relativement peu de propriétés qui fussent au-dessus ou au-dessous de ce type de grandeur. Et s'il a fixé les valeurs absolues (en arpents) des tenures, il s'est avéré que les types de grandeur montraient une différence caractéristique selon les régions. Aux villages de la région de Bakony, les anciennes demi-tenures étaient en prépondérance: ces tenures étaient de 13—19 arpents (de 43 ares), tandis qu'aux villages de la plaine, la majorité des propriétés étaient de 7—11 arpents. Les paysans possédant une terre de 50—70 arpents étaient relativement peu nombreux (5—6 %) dans le département, et même ceux-ci se concentraient aux régions plates de Pápa et d'Enying. L'auteur démontre également qu'outre les anciennes tenures serviles combien de soi-disant restes de terre étaient dans le département (16—17 mille arpents environ) et que la possession paysanne de ces terres en quelle proportion a augmenté la grandeur moyenne des terres de serfs propriétaires. Des examens semblables s'occupent de la possession paysanne des essarts, et les résultats de ces examens montrent que la paysannerie des villages de la région de Bakony accumulait une partie relativement remarquable des essarts. D'où l'on peut tirer la conclusion logique que la structure examinée exclusivement à partir de la possession des anciennes tenures a changé avant tout aux villages de la région de Bakony. Les recherches relatives aux colons censitaires ont démontré que leur nombre était plus élevé aux villages de la région montagneuse que sur la plaine. En examinant les proportions de leurs propriétés, on peut distinguer deux types différents : celui des paysans lotis ne possédant que quelques ares ou un ou deux arpents de 43 ares, et celui des fermiers, cultivant leurs propriétés petites ou moyennes (de 10 à 20 arpents). Dans le cadre de l'étude présente, l'auteur ne répond pas à la question comment les 3421 anciens serfs possesseurs se groupaient d'après la grandeur de leurs terres. Car l'étude détaillée des anciens colons exige en effet des examens minutieux — pour ne pas parler du problème encore plus compliqué des vignobles, qui demande une étude indépendante. Mais les résultats obtenus démontrent déjà: les anciens serfs ne formaient point une couche homogène du point de vue économique-social (pour ne pas parier de ce que plusieurs d'entre eux, surtout aux villages des régions de Bakony exerçaient aussi des professions industrielles); à n'en juger que d'après la grandeur de leurs propriétés, ils comprenaient des groupes asses différents, qui allaient des prolétaires agraires indigents aux propriétaires de terres de 20 arpents. Il va de soi que la première catégorie était de beaucoup plus nombreuse que la deuxième. En dernière analyse l'auteur veut prouver qu'après 1849, l'ordre de grandeur des propriétés paysannes avait une autre proportion dans le département de Veszprém en Transdanubie que par exemple dans les déparetements de Moson ou de Vas, de même que dans le département voisin de Fejér où les propriétaires moyens de 15—20 arpents sont relativement plus nombreux que ceux de 5—12 arpents. Mais de telles études d'atelier à l'échelle départementale ne servent que de base préliminaire des données, en réservant la possibilité de corrections ultérieures lors ae la réalisation du tableau général au niveau de plus grandes régions. Pál Sándor 180