Romer Floris: Compte-rendu (Budapest, 1878)
1 - IV. LES CAMPS BARBARES FORTIFIÉS. (Pogány-várak.)
IV. LES CAMPS BARBARES FORTIFIÉS. (Pogány-várak.) Nous pouvons poser en principe que, hors les monuments mégalithiques et les palafittes, on trouve dans notre pays toutes les autres espèces d'antiquités, quelquefois semblables à celles qui ont été trouvées ailleurs, d'autres fois modifiées par certaines circonstances ou par les particularités naturelles du sol. Nous devons chercher et rechercher encore sans nous laisser rebuter par les difficultés, ni abattre par la fatigue, et nous finirons par voir nos recherches couronnées par le succès, dût-il se faire attendre des mois et même des années ! Il ne faut que jeter un coup d'oeil sur le passé, pour nous convaincre que j'ai raison. Un de nos grands défauts, que du reste, nous avons de commun avec tout le monde, c'est que le plus souvent, nous n'étudions que les objets les plus marquants, ceux qui frappent les yeux et qui sont les plus faciles à reconnaître, sans penser qu'ordinairement, ce sont précisément les choses les moins apparentes qui pourraient nous offrir le plus d'intérêt. Combien de lignes de remparts nos chasseurs, nos ingénieurs, nos naturalistes ont passées dans nos forêts, dans nos prairies sans se douter qu'ils foulaient aux pieds les frères de ces grands remparts qui figurent en deux grandes branches sur nos cartes. Mais il faut aussi