Az Egri Múzeum Évkönyve - Annales Musei Agriensis 14. (1976)

Sugár István: Adatok az egri vörös bor történetéhez

István Sugár INDICATIONS CONCERNANT L'HISTOIRE DU VIN ROUGE D'EGER. LE DÉVELOPPEMENT DU „SANG DE TAUREAU" Eger appartenaient au moyen-âge aux régions de la Haute-Hongrie ou on cultivait les raisins blancs et c'était seulement pendant la domination turque, au XVII-ième siècle que les raisins donnant du vin rouge, et surtout le „Kadarka" furent acclimatés. La population serbe, originaire du Balkan jouait une grande rôle dans l'acclimatation des raisins bleus et ça avec un tel succès, que les raisins blancs ont été presque complètement écartés. D'ailleurs la monoculture des raisins était une caractéristique dominante de la vie économique d'Eger, aussi au moyen­âge comme au XVIII-ième et au XlX-ième siècle. Nous connaissons d'une description la longue liste de toutes les sortes des raisins cultivées au début du XlX-ième siècle à Eger. Parmi ceux le „Kadarka" (espèce de cépage) était le dominant. Le vin le plus rénommé vient des vignobles de la Montagne Nagy-Eged, ainsi que celui est devenu le symbole de la viticulture d'Eger. Entre 1767 et 1770 1/4 du moût vendangé sur le territoire de l'évêché, en 1768 35,5% provenait de l'Eged. Parmi les vins rouges d'Eger le plus habituel fut le „Siller", en latin „sub­rubrum". Cela s'explique par le fait que le petit cultivateur, non seulement qu'il vendangeait ensemble les raisins bleus et les raisins blancs, mais après les vendanges les raisins pouvaient être transportés seulement en état écrasé, pour que le seigneur terrien puisse en lever la dîme. Dans la première moitié du XVIII-ième siècle il y ava­it des années, où l'évêque a levé la dîme seulement en vin „Siller" et pas en vin blanc où en vin rouge foncé. Il y avait des années où la production des mêmes coteaux plantés des vignes était énorme, parfois l'écart était de plusieurs cents pour-cent dans les années succe­sives. A la fin du XVIII-ième siècle — sur l'Eged, connue déjà au moyen-âge pour ses territoires viticules — se présentait l'érosion, contre laquelle on tâchait de se défendre en y transportant des quantités considérables de terre productive. Comme à cause de ca, les forets de Szölöske étaient endommagés, le seigneur terrien a in­terdit le transport de terre. Ainsi au cours du XlX-ième siècle, le coteau le plus connu pour ses raisins à Eger, a été ravagé. Au XVIII-ième siècle — comme au XVI-ième siècle — l'exportation vers la Pologne était le plus considérable, mais à côté de l'approvisionnement indigène, on avait la possibilité d'envoyer du vin à Vienne et à la Saxe. Au début du XlX-ième siècle c'était un grand désastre pour le commerce et pour la production des vins d'Eger que l'exportation fût mise à l'arrêt à cause des lourdes taxes douanières. Nous connaissons beaucoup de tentatives dans le XVIII-ième siècle et au début du XIX­ième siècle pour l'organisation d'une exportation transmaritime, mais cette initia­tive a échouée à cause du manque de ressources, malgré qu'une des qualités du vin 330

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