Az Egri Múzeum Évkönyve - Annales Musei Agriensis 10. (1972)
Kozák Károly: Az egri várszékesegyház feltárása 1.
Károly Kozák MISE À JOUR DE LA CATHÉDRALE DU CHÂTEAU D'EGER - I C'est en 1965 que furent amorcées les fouilles d'authentification des ruines de la cathédrale médiévale se trouvant dans le Château. La mise au jour fut terminée pour l'essentiel — parallèlement à celle d'autres parties du château — en 1972. Il ne restait qu'à tirer au clair le point de jonction entre l'extension en style gothique fleuri et de la cathédrale de l'époque romane. La nécessité de ce travail s'imposa d'une part à cause du manque de la documentation des fouilles pratiquées entre les deux guerres mondiales, d'autre part à cause des projets relatifs aux travaux de reconstruction et de conservation. La mise au jour de la partie est de la cathédrale du Château présentant les caractéristiques du gothique fleuri avait commencé déjà en 1862. Ce fut Arnold Ipolyi qui en rendit compte dans son ouvrage fondamental traitant de la cathédrale. Un plan reconstruit sur la base des détails relativement peu nombreux a fixé les détails mis à jour à cette époque (figure n° 1). C'est entre 1927 et 1938 que furent entreprises les fouilles s'étendant sur tout l'emplacement de la cathédrale. Les notes relatives aux recherches s'étant malheureusement perdues, il ne reste que quelques levés de plans, un plan d'ensemble et les deux études de József Csemegi, pour nous renseigner sur les résultats de ces fouilles (figures 2 à 4). Le plan mis au point sur la base des fouilles amorcées et pratiquées en 1965 a déjà éclairci quelques questions de détail. Dans ses études mentionées en ce qui précède, József Csemegi a tenté de tirer au clair le problème de l'origine de la cathédrale romane, et d'en reconstruire le plan. Il entreprit même de compléter la masse en style gothique flamboyant, en reconstituant le plan de la partie est détruite. Sur un plan d'ensemble il essaya d'indiquer aussi les différentes périodes architecturales (figure 5). Les levés sus-mentionnés et les prises de vue effectuées pendant les fouilles indiquent des pans de mur jetés bas lors de l'aménagement horticole succédant aux fouilles (figures 6 à 10). Au cours de la deuxième guerre mondiale, l'aménagement horticole de la cathédrale médiévale fut entièrement dévasté. Sous l'enveloppe en béton armé destinée à protéger les murs, les pans originaux furent détruits par les gelées, ce qui endommagea gravement les surfaces murales. Les parties conservées ne suffisaient plus à la mise au point d'un plan de reconstruction. L'objectif de la reconstruction envisagée, à savoir d'élucider les corrélations entre les parties conservées, ce qui permettrait de compléter quelque peu les parties originales pour les présenter d'une manière compréhensible à tout le monde, a rendu nécessaire les fouilles d'authentification sur l'ensemble du terrain de la cathédrale. Ce qui suit est un compte rendu chronologique des fouilles archéologiques pratiquées sur le terrain de la cathédrale. Fouilles partiquées en 1965 Dans cette année les travaux furent poursuivis dans la cathédrale romane et dans la partie ouest de l'extension gothique fleuri. Nous donnons la description de la mise au jour du vaste emplacement et des nombreux vestiges, dans l'ordre des sections en procédant de Testa l'ouest (figure 11). 165