Az Egri Múzeum Évkönyve - Annales Musei Agriensis 10. (1972)
Kozák Károly: Az egri várszékesegyház feltárása 1.
Section I — est Lors du creusement de la section nous avons en peu de temps trouvé le point de jonction entre la nef et le sanctuaire sud (figure 12). Les vestiges nous ont permis de constater que le mur voûté du sanctuaire avait été démoli à l'époque gothique fleuri, lors du fondement du contrefort sud-ouest. En pénétrant plus profondément dans la terre, nous avons découvert au coté sud du sanctuaire les murs d'une pièce dont le fond était rempli d'ossements humains entassés. Parmi les ossements on a trouvé un arcelet en cuivre se terminant en S, orné d'une perle jaune en pâte de verre (figure 13). C'était la première trouvaille qui suggérait la proximité d'un cimetière datant de l'époque arpadienne (X e —XIII e siècles). Sous la couche remplie d'ossements nous avons trouvé les restes du sanctuaire latéral démoli. La pièce voisine du sanctuaire était, selon toute probabilité, un ossuaire (figure 14). Au point de jonction, le mur du sanctuaire est resté conservé aussi au-dessus du sol de l'extension gothique fleuri. A l'est du point de raccordement du sanctuaire et du sanctuaire latéral sud, nous avons découvert les restes d'un murage ultérieur qui s'étendait du sanctuaire jusqu'au contrefort sud-ouest, séparant l'espace entre les parties gothique et romane. Dans la partie supérieure de ce mur nous avons trouvé un canal creuxé à même la pierre qui conduisait au « bassin », peu profond aménagé ultérieurement dans le mur du sanctuaire roman (figures 15—17). Nous supposons qu'à l'époque du remaniement gothique lorsqu'on a du rehausser considérablement aussi le niveau du sanctuaire principal de l'époque romane, on y a aménagé une niche contenant un lave-mains. Au cours des recherches relatives au point de jonction entre le sanctuaire principal de l'époque romane et du sanctuaire latéral sud, nous avons trouvé des pierres de corniche incorporées ultérieurement. Il y a de telles pierres de corniche à leur place originale — avec les restes de contreforts en demi-colonne — à la jonction du sanctuaire principal et du sanctuaire latéral nord (figures 18—19). Ces éléments sont les seuls vestiges conservés de l'appareillage extérieur du sanctuaire principal roman, qui nous permettent de le reconstruire, en théorie, à l'aide de qulques fragments de corniche en berceau et dentlés trouves ailleurs. A l'époque de la reconstruction gothique on avait remplacé l'entablement roman par des corniches autrement profilées sur la plus grande partie centrale du sanctuaire principal à Pendroit-même ou antérieurement on avait ouvert le mur du sanctuaire principal pour relier l'intérieur de la cathédrale romane et l'extension gothique. Section 2 — est C'est dans cette section que furent découverts les détails mentionnés en ce qui précède. Tandis qu'au côté sud on avait mis au jour un «ossuaire», ici à l'angle nord on trouva les vestiges du mur est d'une chapelle de sacristie à contrefort. Les éléments du soubassement du mur permettent de supposer que la chapelle a été bâtie dans la deuxième moitié du XIII e siècle. Les contreforts suggèrent que la chapelle avait déjà été construite en forme de voûte. Vextension gothique Dans les sections 1 — 2 est, nous avons redécouvert les vestiges de la chapelle et de l'escalier double gothique fleuri, découverts déjà dans l'entre-deux-guerres. Au cours des décennies écoulées, ces parties — bien qu'ensevelies sous la terre — ont subi de graves ravages (de la gelée) (Figures 20—21). Le double escalier qui peut être considéré comme solution technique unique en Hongrie (figures 22—23) présente une valeur toute particulière. Cet escalier et les autres portions du gothique fleuri (entrées, pilastres, griffes) constituent un ensemble parfait des souvenirs du travail d'un atelier de construction bien organisé et hautement qualifié. 166