Az Egri Múzeum Évkönyve - Annales Musei Agriensis 4. (1966)
Sugár István: Az egri melegvízű fürdők története. (II. 1791–1965.)
HISTOIRE DES BAINS THERMAUX D'EGER Partie II e : de 1795 à 1965 En 1795 —1796, le propriétaire contemporain du bain thermal, le seigneur-évêque d'Eger, avait élargi le pavillon des bains, en y faisant ajouter une seconde salle de bain'séparée (Extra-Bad), avec cabinet de toilette annexé. Dans cet état, le pavillon renfermait alors le grand bassin du bain turc du pacha Arnaut, ainsi que la première salle de bain séparée, construite en 1741. L'archevêque László Pyrker fit construire d'abord quatre salles de bain (en 1829 — 1830), puis — vu l'affluence des baigneurs — il ordonna l'élargissement ultérieur et la modernisation du pavillon. C'était alors (en 1839 — 1840) que le bain thermal d'Eger reçut sa forme actuelle. Le modeste bâtiment, tenu en style classicisant, est classé monument historique. La voûte surbaissée du bain turc, construite sur des joints de naissance d'environ 1,5 mètre inférieure aux originaux, date également de 1839. Le bain turc, formant jusqu'alors un local uni, a été cloisonné — par souci de rentabilité — en différents compartiments. Au cours du XIX e siècle l'eau thermale a été soumise à l'analyse par plusieurs pharmaciens de la ville d'Eger. Le premier médecin balnéaire a été nommé par l'archevêque en 1839. A part les médecins locaux, les balnéologues du siècle avaient recommandé de préférence, surtout comme kinésithérapeutique, les cures thermales d'Eger. Le bâtiment du bain turc moins grand a été peu à peu désaffecté et servait de buanderie au seigneur. L'étang à eau thermale, située à côté de ce bâtiment, permit la construction, en 1856, de la première piscine à eau chaude de la ville. En 1864, un sondage à grande profondeur ouvrit un puits artificiel, débitant également de l'eau thermale. Ceci permit d'élever, en proximité du bain archiépiscopal, un second établissement de bain. En 1914, la ville d'Eger avait acquis par achat tous les bains thermaux, puis les a confiés aux soins de la S. A. d'Urbanisme (devenue plus tard S. A. des Bains d'Eger), créée en vue du développement de la station thermale et balnéaire. Le bâtiment de l'ancien bain archiépiscopal a conservé jusqu'à 1938 son aménagement extérieur et intérieur qu'il avait reçu en 1839 — 1840. Une reconstruction de fond en comble et une modernisation, effectuées en 1938, conféraient au bâtiment son aspect actuel. La première analyse moderne de l'eau thermale se fit en 1914. On a décelé dans l'eau et dans le gaz l'accompagnant une radio-activité de 13,8 millimicro-curies. Le couronnement de l'évolution séculaire de la station thermale d'Eger a été l'ouverture, en 1965, d'un service hospitalier balnéologique et rheumatologique à 25 lits, dans la proximité immédiate du bain thermal actuel. István Sugár 188