Módy György: Képzőművészeti írások (A Hajdú-Bihar Megyei Múzeumok Közleményei 34. Debrecen, 1978)

Résumé

roi, ou ils galopaient avec des hongrois païens aux nattes, mais comme contamporains, ils soulignent la misère des paysans, pauvre gueux, ou bien l'abandon du cocher, arrivé à l'orage. Les chevaux des tableaux-Koppàny portent en soi l'idée du peintre aussi dans le premier sujet historique — Salification du cheval blanc. —• Mais le milieu des peintures à l'huile des années 1927, 1929, — surtout la variante antérieure, avec les nus et demi nus —, est apparenté aux tableaux mitho­logiques de Holló. La force de représentation sur les deux tableaux fut intensifiée par la tache blanche du cheval, mené à la salification. Le monde des tableaux-Koppàny fut complété par les oeuvres sur le sujet, la conquête de la Hongrie, lequel exprime chez Holló la réalité interne et est, en même temps, aussi mithique. Les oeuv­res: les païens, la légende d'Emese, l'alliance scellée par le sang, la conquête de la Hongrie, la fuite de Zalán, la bataille d'Alpár, sont toutes des exemples de l'attrait fort pour le sujet, de l'effort tendant à la réalisation de la solution plainement pittoresque. Dès « l'Étude sur l'alliance scellée par le sang » (Tanulmány a Vérszerződéshez), dessin à la craie, fait en 1927), se sont passé quatre dizaines d'années jusqu'à la peinture à l'huile, 1 « Alliance scellée par le sang » (Vérszerződés, 1966) — oeuvre, mont­rant la force de composition de Holló qu'il n'y en a pas d'exemple et une richesse de couleurs qu'on ne peut pas exprimé par des mots. La figure opposée à Koppány, chef-paien, mais quand même complémentaire de lui, dans la peinture historique de Holló —, est István I er . Il est pieux et guerrier, croyant et un vrai politicien réaliste. Les rois, István sur, les tableaux de Holló, sont d'une conception unanime. Le roi qui apparaît à côté du cadavre de Koppány n'est pas seulement son pendant-contraire, mais aussi^ son frère, vaincant soi-même. Le premier sujet est l'ensevelissement du roi, peint déjà en 1935. «LÉtude sur l'ensevelissement de Saint-Étienne de Hongrie » (Tanulmány Szent István temetéséhez, à l'huile, 33x42 cm.) est la plus expressive de ses peintures historiques. La peinture, petite par sa dimension, mais d'autant plus dynamique, exprime par ses couleurs: le bleu-foncé du ciel, les petites taches blanches sur des vêtements des personnes, la froidure du corp, enveloppé dans un manteau-royal rouge, — le deuil, la douleur, accablés sur la nation avec la mort du roi. Il continue à développer le sujet en 1938 sur une peinture, deux fois plus grande, aussi dans ses teintes. La nouveauté de la solution montre qu'il place au fond de la peinture des cavaliers galopants. C'est le même contraire que chez l'une des variantes sur le sujet Koppány. Le sujet d'ensevelissement du roi fut perpétué par lui aussi sur un plan de fresque, aquarelle, en 1938. Et la même année encore naquit le grand tableau «Ensevelissement de Szent Ist van» (Szent István temetése, à l'huile, 44x61,5 cm.), dont nous possé­dons seulement un fragment, mais on voit aussi de ce fragment que ce fut un oeuvre considérable. Le sujet fut mûri et formé par Holló pendant des dizaines d'années, il se prépara à faire un grand résumé nouveau et en 1966 fut déjà prêt le tableau — «Ensevelissement d' István 1 er » (I. István temetése, à l'huile, 33x41 cm.) Nous avons déjà vu en connexion avec les compositions-Koppány qu'il fut obligé, par la lutte avec cette grande période de l'histoire, à repeindre toujours le même sujet. En 1970 fut prête la grande peinture à l'huile (73x113 cm.) avec des teintes plus claires que celles des précédentes. Il nous semble —• hélas! la peinture datant de 1938 est fragment — qu'il plaça selon cette composition beaucoup plus de personnes au centre de la peinture, bien que la force de la reproduction d'homme, propre à Holló, est donnée par les figures populaires, placées au fond de la composition, constituant ainsi le contrepoint au groupe des notables du centre. Cela devint évident aussi par la présence des pleureuses, empruntées de ses tableaux, ayant le sujet la vie rustique. En 1937 il peignit le deuxième sujet d'István dans deux variantes, à peu près de la même mesure (à l'huile, 70 x 60 et 74x60 cm.) — « Oblation de la sainte couronne » (A szent korona felajánlása) István I er porte sur le visage et ses yeux reflètent aussi la responsabilité, éprouvée pour la fortune de la nation, la souffrance morale du combat battu avec soi-même pour décider si la voie était justement choisie? Le manteau plissé, jaune-brun est plutôt une haire qu'un vêtement royal. La couleur oppo­sée du fond bleu, la plasticité du statue de Marie et du petit Jésus bleu foncé et blanc, soulignent encore plus l'humilité de la personne du roi, non seulement dans la ferveur, mais aussi dans l'angoisse pour l'avenir de son peuple. Le fait que le visage du roi est le portrait du peintre par lui-même, prouve que l'artiste s'identifie dans son âme à la signification décisive de la période d'István 1er. La peinture «Attentat sur Szent Istvan» (Merénylet Szent István ellen) à l'huile, 74x60 cm. fut peint en 1938. Le roi représenté en chemise de nuit blanche, tenant de sa maint droite une torche, contraint à genoux l'auteur de l'attentat avec le regard de pardon d'un homme qui ne vit pas seu­lement pour soi, mais pour les autres. La pâleur d'István et l'habit blanc constituent un contraste vif avec le fond riche en teintes —jaunebrisé, bleu, rouge, vert —Le tableau à l'huile — «La fonda­tion de la cathédrale d'Esztergom» (Az esztergomi székesegyház alapítása) date de l'an 1940, 56x66 cm. Le vêtement du roi est rouge, son manteau est blanc, le froc du religieux, assis à côté de lui, est brun-gris. Les deux figures sont placées devant un fond de printemps bleu, le roi assis, tient sur les genoux le livre, symbolisant l'éducation et en même temps le reigne sage. A droite, au fond de la peinture, on voit le bâtiment de la cathédrale. Sur la peinture merveilleusement riche en cou­leurs, on voit sur le visage du roi le calme des grands actes qui le remplissent d'aise. C'est le deuxi­ème visage d'István, chez Holló, qui est moins ascétique et plus équilibré.

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