Módy György: Képzőművészeti írások (A Hajdú-Bihar Megyei Múzeumok Közleményei 34. Debrecen, 1978)

Résumé

tier des romans historiques. En été il erra à l'aventure avec ses amis, marchant pieds nus, dans les vignes de Kiskunfélegyháza. Sur le sable chaud il chercha le champ de bataille d'Alpár et en jouant à la guerre, « il vécut » la conquête de la Hongrie. Son intérêt profond pour l'époque des Árpád se présenta en même temps avec développement de son personnage artistique. Les peintures historiques, académiques de l'Europe et de la Hongrie ne firent pas l'impression sur lui. Ce furent les idées de Bertalan Székely qui le touchèrent de près et il devint son exemple d'intérêt spirituel et moral. Mais en même temps il ne tint pas pour résolu les sujets représentés à la manière de Székely. Au commencement de sa carrière, le seul exemple vrai pour lui, fut Hollóssy, son maître de Munich, qui posséda une sensibilité passionnée de faire revivre dans l'art le passé hongrois. Holló fut saisi tout d'abord par le personnage d'István I er . Il vit toujours au temps d'István et de Géza l'époque la plus déterminante pour l'histoire hongroise. Au temps tôt des Árpád il ne voit pas de tout et ne nous fait voir non plus une époque favorable pour la romantiser. Selon Holló, le problème le plus important à résoudre pour la nation, venue de loin à l'Europe, et pour son chefprin­ce, ayant la responsabilité historique, se trouve dans la garde de son indépendance. Après avoir rassemblé les oeuvres historiques, on peut suivre, la maturation, les solutions, même que l'approfondissement croissant de Holló dans les sujets, à la trace. Quels sont ces sujets? Tout d'abord la sacrification du cheval blanc, l'alliance scellée par le sang, la fuite de Zalán, la batail­le d'Alpár et avant tout la défaite et la mort de Koppány, ainsi que les scènes de la vie d'István I er et son ensevelissement. À son exposition actuelle les dates 1927 et 1970 montrent les moments de la première et de la dernière compositions. Les sujets historiques montrent aux spectateurs super­ficiels une gamme étroite, surtout si on prend en considération que seulement la défaite et la mort de Koppány ont pour vingt-six oeuvres à dire. Même en ce qui concerne la représentation des différents sujets-Koppány, — autant d'études, autant de solutions —, chaque période de style mérite d'être terminée par la peinture d'un grand tableau. En 1940 fut finie la synthèse dans plusieurs variantes: « La défaite de Koppány » (Koppány leverése, àcraie et à crayon), « La défaite et mort de Koppány » (Koppány leverése és halála, à l'huile) et la peinture monumentate — «La défaite de Koppany» (Koppány leverése, à l'huile, 108x83 cm.), celle-ci nous possédons seulement en fragment, et «La mort de Koppány », à l'huile, (Koppány halála, 1941.) Il nous faut ici mencionner que dans la tour­mente de la guerre plusieurs de ses tableaux historiques furent exterminés ou endommagés. De ces derniers fut restauré seulement l'oeuvre « La mort de Koppány », à l'huile (115 X 150 cm.) (Koppány halála), peint en 1940 et mentionné ci-dessus. Les tableaux: « U éeartelement de Koppány » (Koppány felnégyelése), à l'huile, peint en 1948, «La défaite de Koppany» (Koppány leverése), à l'encre de Chine, fait en 1957 et plusieurs études, faites en 1957 — bien qu'elles soient par leur coloration et par leur solution formelle, toutes indépendantes — nous mènent à la peinture, née aussi en 1959, à « La mort de Koppány » (Koppány halála à l'huile, lOOx 100 cm.) Le sujet qui l'occupa pendant plusieurs dizaines d'années, le saisit de nouveau. Il recompose tout ce qu'il nous à dire, sur le tableau « La défaite et la mort de Koppány » (Koppány leverése és halála, 1966., à l'huile, 70x80 cm.), et pour finir il nous montre avec son oeuvre peinte en 1970, ce qu'il avait tiré en relation de cette figure, « La mort de Koppány » (Koppány halála). Les images de Koppány expriment, avec une croyance intacte, la convinction de Holló que la défaite de Koppány était fatale et justement pourquoi — tragique. La tenue et la tristesse, venant de dedans du roi, figurant sur chacune des variantes, ne montrent pas la durité d'un souverain vin­quant, mais la douleur que seulement les armes purent mettre fin d'une vie qui contreriait déjà le développement d'une nation. La clef de l'idée pour les tableaux, évoquant la défaite de Koppány, se trouve au fond de l'âme de l'artiste. Koppány n'est pas le symbole pour le mal, mais le représen­tant tragique d'un ordre social dépassé. László Holló nous fait sentir aussi le grandeur guerrier de Koppány. Holló exprime sur les tableaux-Koppàny ce qu'il nous a dire avec quatre personnages. À côté de Koppány mourant, mort ou cadavre, déjà devenu bouffi, sont toujours présents: un guerrier hongrois, une fois se mettant à genoux, une autre fois se penchant en avant, le chevalier cuirassié, casqué, armé de l'ance, puis un autre guerrier debout ou penché en avant et István qui est représenté dans la plupart des cas debout, mais aussi fréquemment achevai. Le colorementdes tableaux —Kop­pány se forme avec les changements des périodes de l'artiste. Les variantes qui ont des cavaliers au fond, arrivant au grand galop, comme ainsi dire, du horison, élèvent, avec leur animation encore plus, la raideur du corp mort qui occupe la grande partie du champ de l'image. Parlant des tableaux-Koppàny, nous avons laissé pour la fin un élément qui joue, selon nous, un rôle central dans la représentation du sujet; la figure du cheval, défendant le cadavre de son maît­re, restant debout, quasi enraciné dans la terre, à côté de lui. Ce n'est pas seulement le cheval de Koppány, mais aussi celui de Holló. Ce cheval est l'ancêtre des chevaux de Tiszakanyár, Tiszadada, Tokaj et Tócóskert. C'est le cheval qui, en tirant le chariot avec des pommes de terre, la charue en automne, exprime le sort des pauvres. Ses compagnons portaient dans le lointain historique le

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