Bíró Szilvia - Székely Zoltán: Arrabona - Múzeumi Közlemények 49/1. Tanulmányok T. Szőnyi Eszter emlékére (Győr, 2011)
R. Facsády Annamária: Un type de bijou á dater? Remarques sur la "bague de Caracalla" d'Aquncium
; R. FACSÁDY ANNAMÁRIA UN TYPE DE BIJOU FACILE À DATER ? peu importe qu’il soit réalisé de fil perlé ou lisse. La dimension du chaton influence d’une façon décisive la forme de l’anneau. Dans le cas de l’anneau en forme d’U le chaton est d’une dimension extrêmement grande. Le succès du motif est également bien illustré par les bagues d’Aquincum (Facsády 2009, Kat. 27., 28., 29.). On le retrouve sur des bijoux en bronze et en argent et aussi sur une bague en or dont le tour est en forme d’U. (Facsády 2009, Kat. 31.) Là, le chaton triparti est serti de trois joyaux de couleur et de forme différentes et chaque cloison est entourée de paires de granules. Diviser le chaton pour pouvoir y enchâsser plusieurs joyaux ou bien le sertir de pierres juxtaposées séparément étaient des techniques appréciées à l’époque romaine tardive comme, par exemple, nombreuses bagues du trésor de Thetford (Johns - Potter 1983, Nr. 13., 14., 15.) le mettent en évidence. L’exemplaire le mieux ressemblant à la bague d’Aquincum a été également découvert en Britannia. (Johns 1991, 60.) Henkel date les oeuvres découvertes à Mayence à la sertissure divisée de l’époque romaine tardive. (Henkel 1913, Nr. 223. et Nr. 265.) On retrouve également le chaton divisé et Limitation de la paire de petites boules sur une bague de jais d’Aquincum. (Facsády 2009, Kat. 32.) La diversité des motifs décoratifs et le passage facile entre les différents types sont bien présentés par les bagues du IVe siècle (Facsády 2001, 223.) retrouvées dans les sarcophages de Tüskevár (Palágyi 1972,115.) et de Brigetio (Borhy- Számadó 2003, Kat. 63.). Nous connaissons de nombreuses bagues en or similaires aux spécimens du type XIV de Henig (Henig 1978, fig. 1.). Nous y retrouvons la pseudo-granulation aux côtés du chaton et ces bagues sont aussi caractérisées par la ligne ondulée de l’anneau qui, quant à lui, est formé d’un fil imitant un décor percé. Sur ces oeuvres, parallèlement à la technique très médiocre du décor granulé, nous retrouvons aussi une variante plus simple ou bien une imitation de la technique du filigrane. Le tour imitant un fil perlé, en général composé de plusieurs fils, est typique de l’époque romaine tardive. Découverte à Silchester avec des monnaies de Gratien, d’Arcadius et d’Honorius la bague en or (Fulford et al. 1987,279.) se forme d’un anneau composé de trois fils perlés. Un autre exemplaire plus simplement ouvré aux épaules, provenant d’un endroit inconnu et préservé à Belgrade, est également conçu de trois fils perlés. (Popovic 2001, Kat. 8.) Vu son style, la création de la bague d’Aquincum à l’effigie de Caracalla ne pourrait pas être antérieure à la deuxième moitié du lile siècle. Cette datation est aussi attestée par la capsule d’amulette découverte dans le sarcophage. Des mobiliers funéraires et trésors de nombreux sites de l’Empire contenaient ce type de bijou. (Poncet 1889, 514. ; Heurgon 1958, 57. ; Marshall in BMCJ Nr. 3155, (d’Italie); Garbsch 1971, 143; Johns - Potter 1983, Cat. 30.3; Ruseva-Slokoska 1991, Cat. 97. ; DTntercisa : Vágó-Bóna 1976, Taf. XVII/10. ; „Pozserováczról”, (De « Pozerovac ») : Pulszky 1885,198. Monnaie de Caracalla) En Pannonie, nous en avons retrouvé une sous-catégorie de forme carrée à deux bélières dans des nécropoles de l’époque romaine tardive. (Lányi 1972, 64/B12. 4 exemplaires) Elle était donc toujours en usage au cours de la deuxième moitié du IVe siècle. (Biró 1959, 174.) Elle apparaît même sur les portraits de momies (Parlasca 1996, tableau 17/1. ; Hahl 1960, tableau 6.) peints en époques différentes. 115