Arrabona - Múzeumi közlemények 9. (Győr, 1967)

Horváth T.: Le costume populaire de Kapuvár

Kapuvár purent cultiver leur terre intensivement, aussi le riche sol a-t-il facilité leur résussite. I. Les biens matériels s'aocumulant, c'est au début du XIX e siècle que commença à se former le costume populaire de Kapuvár. L'habillement des paysans produit surtout à la maisons s'est enrichi de tissais confectionnés par la petite industrie et par les fabriques, ce qui a provoqué une transformation presqe révolutionnaire du vêtement de dessus. L'habillement des hommes consistant auparavant d'une chemise de toile et d'un ample pantallón de toile (fig. 12), devient un costume d'été. En hiver ils commencent à porter le Chausse de drap et le dolman, une veste courte Le vêtement de dessus des hommes plus pauvres est le „szűr", une sorte de manteau fait d'un drap spécial, et celui des riches est le manteau de fourrure dans manches. Une nouvelle mode était à Kapuvár, dans la seconde moitié du XIX e siècle, le petit Chapeau rond au bord retroussé, dit pörge kalap, et le bonnet d'une forme similaire, dit astrigán sapka, fait de peau d'agneau noir. Leurs chaussures étaient des bottes. Dans le costume féminin, le vêtement de base était une courte chemise aux manches ajoutées et une chemise dite pendely assemblée à une sorte corset, qui indique des relations avec l'Occident. La robe de toile des femmes est en général recouverte, aussi en été, du corset, du châle, de la jupe et du tablier faite de toile de tenturier en bleu et en hiver d'un veston de drap. — Les jeunes filles portent les cheveux en tresses pendantes, tandis que les femmes mariées portent le chignon et un fichu noué sur la nuque et un autre noué isous le menton. En hiver les femmes sont chaussées de bottes, mais pour l'été c'est déjà le soulier bas qui est à la mode. IL Par suite de la capitalisation, la société paysanne de Kapuvár s'est à la fin du XIXe siècle, fortement différenciée. Une couche de la société s'est considérablement enrichie et était capable de se procurer des robes coûteuses. — A côté des tissus faits par les artisans, on utilise en partie prépondérante eux produits en fabrique. Les vêtements seront plus complexes, plus richement ornés. C'est l'ère de floraison du costume populaire de Kapuvár. С est dès ce temps-là que nous connaissons le costume des enfants: sortis du maillot ils portent une veste taillée d'une pièce, dite Ubbon. Les deux anciennes sortes du costume d'homme continuent à survivre. C'est au tournant du siècle que sera le plus richement paré le célèbre costume de drap bleu pâle de Kapuvár, avec des boutons rouge-bleu-jaunes et des ornements crochetés. Le gilet est lui aussi en couleur, le gilet de gala est pour la plupart fait de velours rouge ou bleu. La pièce d'habillement des hommes les plus aisés, qui marque aussi leur rang, est le sikselem puruc, le gilet de soie broché, aux dessins, très coûteux, recouvert de paillettes et de rubans. Tout fait, il valait le prix d'un poulain. Le costume d'été de gala des femmes devint plus complexe. Une pièce typique est la chemise froncée, un ample chemise d'une coupe de style Renaissance (fig. 14). Les femmes portent à la fois plusieurs jupes longues et amples pour accentuer les hanches, conformément au goût populaire. Le costume est complété en plus d'un platsron à dentelle, de fausses manches et d'une ceinture de soie rose. La mode est diotée par les femmes et les filles des gros paysans pouvant se permettre d'acheter des robes coûteuses. Pour l'hiver la camisole est faite du même tissu que la jupe. Le vêtement préféré est la robe de velours qui vaut le prix d'une vache. Elle n'était portée qu'à Kapuvár, habité par des gens aisés. Les jeunes filles portent les cheveux relevés sur la tête. Le bonnet était dans la coiffure féminine une nouveauté. La variante de gala des bonnets était le produit de la finasserie des couturières paysannes. Le bonnet à papillon, le pillangós foobak, valait le prix d'un quintal de blé. Étant donné que seuls les riches avaient les moyens de se l'acheter, cette pièce de vêtement indiquait elle aussi la situation financière de la personne qui le portait. C'est au tournant du siècle que s'est produit, tant dans le costume masculin que féminin un (Changement presque révolutionnaire du vêtement des dessous: la toile faite à la maison fut remplacée par une toile manufacturée.

Next

/
Thumbnails
Contents