Arrabona - Múzeumi közlemények 3. (Győr, 1961)

A. Uzsoki: L’embleme die le „coq de fer de Győr” et l’histoire de la legende s’y rattachant

Wetterhahnes" angebracht. So wollten die Bewohner der Stadt Győr ihrem Sieg über die Türken weit sichtbaren Ausdruck verleihen. Verf. unterstreicht dies durch die Anführung zahlreicher Beispiele und Abbildungen. A. Uzsoki L'EMBLÈME DIT LE „COQ DE FER DE GYŐR" ET L'HISTOIRE DE LA LÉGENDE S'Y RATTACHANT Le Musée Xántus János de Győr conserve l'emblème mémorable de la ville de Győr, le „coq de fer". C'est une girouette aux contours accidentés découpée d'une épaisse plaque de cuivre rouge, et figurant un coq représenté d'une manière natura­liste, qui en marchant ouvre le bec pour chanter. Il est placé sur une tige de fer de 2,17 m dont l'extrémité supérieure est cylindrique permettant au coq d'en faire le tour selon la direction du vent. Plus bas se trouve une croix lorraine faite d'une mince plaque de fer et sous celle-ci un croissant représenté comme un visage humain. Cet ensemble est entré au Musée de Győr en 1872 et il est connu sous le nom de „coq de fer", bien qu'il soit en cuivre rouge. Dans l'étude présente l'auteur fait connaître l'histoire de l'emblème et la formation de la légende qui s'y rattache, en se basant sur la littérature spécialisée et sur les représentations comprées. Les habi­tants de Győr considèrent l'emblème aujourd'hui encore comme le symbole de la ville auquel se rattache la légende suivante: Dans les années entre 1594 et 1598 les Turcs avaient placé à Győr, sur la Tour du Danube ou autrement sur la Tour d'Eau une girouette en forme de coq qui signifiait que les chrétiens ne réoccuperont Győr que si le coq se mettra à chanter. Au cours des siècles suivants la légende s'est enrichie de nouveaux éléments selon que l'emblème se modifiait. C'est qu'au-dessous du coq on avait appliqué à la tige une croix lorraine et un croissant qui ne tardèrent pas de saisir l'imagination du peuple. Ainsi un nouveau détail fut ajouté à la légende selon lequel les Turcs liaient la réoccupation de la forteresse au remplissement du croissant. Cet anachronisme n'a nullement empêché la légende de s'amplifier, le triple emblème étant d'un effet très décoratif et semblant être absolument homogène. L'auteur fait brièvement connaître l'occupation turque et cite la description d'Ibrahim Pecsevi, historien turc, sur la réoccupation de Győr qui a eu lieu le 29 mars 1598. Miklós Pálffy et Adolf Sehwarzenberg réoccupèrent la ville avec des pétardes en employant une ruse de guerre de bravoure. La légende du coq apparut pour la première fois dans un chant populaire allemand dans l'année même de la réoccu­pation, puis 'il figure dans les ouvrages historiques contemporains. Ce sont la „Chro­nologia" d'Ortelius, parue en 1602, et l'ouvrage de Khevenhiller, intitulé „Annales Ferdinándéi" qui nous en relatent. Parmi les historiographes hongrois Miklós Istvánfy et Péter Révay font mention de la légende. L'auteur démontre que c'est Istvánfy qui dit pour la première fois le coq de cuiver „coq de fer", et que c'est en se basant sur l'ouvrage de celui-ci que les historiens plus récents écrivaient sur le coq de fer qui devint ainsi notoire. L'auteur passe en revue les ouvrages historiques des XVII e et XVIII e siècles,, puis analyse en détails les ouvrages des XIX e et XX e siècles, en poursuivant les tra­ces de la modification et de l'amplification de la légende. Nous apprenons ainsi que c'est Fessier qui décrit pour la première fois la légende augmentée, en disant que selon légende les chrétiens réoccuperont la ville de Győr près de la Porte de l'Eau lorsque le coq se mettra à chanter et les petites cloches de pierre commenceront à sonner. Les clochettes de pierre étaient les produits de l'imagination du peuple et. elles n'étaient autre que les gouttes de pierre se trouvant sous les triglyphes ornant la Porte d'Eau construite en style Renaissance. La variante la plus pittoresque est 76

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