Alba Regia. Annales Musei Stephani Regis. – Alba Regia. Az István Király Múzeum Évkönyve. 20. 1980 – Szent István Király Múzeum közleményei: C sorozat (1983)
Szemle – Rundschau - Fitz Jenő: Notes. p. 275–276.
NOTES 19. Aurél ius S[ ], procurator Le volume de l'année 1978 de l'Année Epigraphique mentionne dans l'inscription n° 643 Aurelius S[ ], procurateur de la douane d'Illyricum qui exerça sa fonction en 211, sous le règne commun de Caracalla et de Geta. UAE considère le procurateur comme le devancier de Iulius Paternus chargé de la procuratèle, selon le témoignage de l'inscription CIL, III; 1565, sous le règne de Caracalla (PFLAUM 1960/61, 786—787, n° 303). Mais cette constatation n'est pas valable. Ayant confié, vers 180, la direction de la douane d'Illyricum aux procurateurs, charge auparavant remplie par des conducteurs (CIL, III, 7435 = ILS, 1856), le domaine douanier fut divisé en deux, territoire de l'Est (publicum portorium Illyrici per Moesiam Inferiorem et Dacias) et territoire de l'Ouest (publicum portorium Illyrici per Reatiam et Noricum et Dalmatian! et utramque Pannoniam et Moesiam Superiorem), dirigés tous les deux par un procurateur centenaire (PFLAUM 1974, 30—31). С. Iulius Paternus dont l'inscription mentionnée ci-dessus provient d'Ad Mediám, de Dacie, devait assurer, en rang de procurateur, la direction du territoire douanier de l'Illyricum de l'Est (PFLAUM 1960/61, 787), tandis que Aurelius S[ ] fut chargé à Poetovio des affaires douanières de l'Illyricum de l'Ouest, à peu près en même temps ou un peu plus tôt. Aurelius S[ ] succéda à M. Gongius Nestorianus qui avait été procurateur de trois Augustes dans le groupe de provinces de l'Ouest {CIL, III, 4024), par conséquent son inscription doit dater des années 209—211 (PIR 2 G 191; PFLAUM 1960/61, 769—770, n° 296). 20. A la carrière équestre de Ti. Claudius Cl audi anus Dans l'inscription de Calama (CIL, VIII, 5349) et dans celle de Rusicade (CIL, VIII, 7978 = ILS, 1147 = ILA, II, 29) la carrière de Ti. Claudius Claudianus n'est traitée que dès son entrée au Sénat. Selon l'inscription de construction découverte en Pannonié Supérieure (Lőrincz, 1979, 98—100), Claudianus fut préfet de la cohors II Alpinorum stationnée dans le camp auxiliaire. En publiant l'inscription récemment mise au jour, B. Lőrincz constate que la carrière militaire du chevalier devait débuter à Cirpi approximativement entre 179 et 181, puis, conformément aux règlements, il devait devenir tribunus militum d'une légion qui ne nous est pas connue et enfin, vers 185—187, il devint praefectus equitum d'une ala également inconnue. Il devait ensuite remplir entre 188 et 190, puis entre 191 et 193 deux fonctions dont nous ne savons rien (de toute vraisemblance deux procuratèles), enfin, en 193 il est entré par adlectio dans l'ordre sénatorial. Cette carrière respectable est reconstruite par l'auteur à la base du consulat hypothétique de Claudianus rempli vers 199 et à la suite des observations dues à G. Alföldy concernant les types divers de carrières (ALFÖLDY 1977, 36, 40—49, 329—341). Claudius a cependant une carrière dont il est impossible de déterminer le début à partir de la date du consulat et pour laquelle la pratique des Antonins ne peut pas nous servir de modèle. La particularité de sa carrière réside dans les rapports directs qu'il avait avec la guerre civile et Septime Sévère. C'est déjà en 193 que le chevalier africain fut admis par l'empereur — soit à cause de son origine, soit comme son partisan fidèle — parmi les tribunucii dans l'ordre sénatorial et la faveur impériale fut complétée par une deuxième: il fut assigné en tant que candidatus Augusti à la préture. Concernant sa carrière précédente, le fait de Yadlectio ne donne aucun renseignement, par la faveur impériale Claudianus pouvait être élevé parmi les tribunicii en tant qu'ancien procurateur aussi bien que simple commandant d'une cohorte (STEIN 1927, 267— 270). Pour fixer son service équestre d'avant 193, nous n'avons qu'un seul point de départ : il est peu probable que Claudianus soit nommé à la préture, contrairement à la pratique générale, avant l'âge de 29 ans. En elle-même cette constatation ne sert à rien, puisque l'âge du chevalier ne nous est connu ni au moment de Yadlectio où il pouvait avoir 29—30 ans aussi bien que 40 ou encore plus, ni au début de sa carrière militaire. Mais l'inscription de construction nous fournit des données qui permettent de nettement rétrécir les limites chronologiques du service de Claudianus accompli à Cirpi. Malheureusement l'auteur de la première publication ne tient pas compte de ce que Commode porte dans l'inscription le titre de Pius Felix. Il est bien connu que le titre de Pius fut pris par l'empereur en 183, tandis que celui de Felix en 185, après l'étouffement heureux de la conjuration de Perennis. Il est certain que l'inscription de construction récemment découverte de Cirpi fut mise en place dans le mur du temple bâti par Claudianus postérieurement à la chute de Perennis. Dans le cas où la construction de l'édifice ne fut destinée à exprimer en 185 la loyauté du chevalier à l'égard de l'empereur triomphant de la conspiration (et l'inscription n'y renvoie pas), les travaux doivent dater des années entre 185/186 et 191. Bien que les données chronologiques de la fonction du gouverneur Prastina Messalinus dont le nom figure dans l'inscription, ne soient pas connues, mais il est incontestable qu'à partir de 191 la Pannonié Supérieure fut gouvernée par L. Septime Sévère. Cette chronologie nous indique que Messalinus devait remplir sa fonction dans la période de 185/186 à 187/188 ou bien de 188/189 à 190/191. Par conséquent la carrière du chevalier proposée par B. Lőrincz est inadmissible non seulement à cause de sa 18» 275