Alba Regia. Annales Musei Stephani Regis. – Alba Regia. Az István Király Múzeum Évkönyve. 20. 1980 – Szent István Király Múzeum közleményei: C sorozat (1983)

Szemle – Rundschau - Fitz Jenő: Notes. p. 275–276.

méthode d'analyse, mais sa chronologie doit être également rejetée. Dans le cas où l'inscription date des années entre 185 et 188, Claudianus ne peut obtenir jusqu'en 193 que la préfecture d'une ala tout au plus; et si son service débute dans la période entre 188 et 191 en 193 il n'est que tribunus militum. D'après nos connaissances actuelles, l'âge calculé de Claudianus peut uniquement nous aider à répondre à la question de savoir laquelle des deux chronologies suggérées mérite d'être consi­dérée comme varie. Si en 193 Claudianus n'a que 29—30 ans, dans la période de 185 à 188 il devait avoir 21—24 ans. Cet âge correspond mieux au début de la carrière d'un chevalier que la deuxième variation, c'est-à-dire les années 188—191, puis­que dans ce dernier cas il aurait dû commander la cohors II Alpinorum à l'âge de 24—27 ans. En ce qui concerne la suite extraordinaire de sa carrière, le fait de Yadlectio en 193, il faut évidemment tenir compte de ce qu'en 191, l'année où Septime Sévère devint gouverneur de la Pannonié Supérieure, Claudianus devait accomplir son service dans l'armée de Pannonié Supérieure. En admettant qu'il commence sa carrière vers 185/186, en 191 il doit exercer la fonction de tribunus militum d'une légion. Il est possible que c'est dans le siège du gouverneur, dans la legio XIIII Gemina qu'il accomplit son service : dans le camp de Carnuntum le jeune officier a eu toute la possibilité d'attirer sur soi l'attention du gouverneur (étant, par son origine africaine, en situation avantageuse) et de mériter son estime et sa confiance. D'après tout cela la carrière du chevalier Ti. Claudius Claudianus se dessine de la façon suivante : praefectus cohort is II Alpinorum tribunus legionis [XIIII Geminael] 21. Prastina Messalinus, la Pannonié Supérieure après 185 vers 191 gouverneur de Dans l'inscription mise au jour à Cirpi (Lőrincz 1979, 98— 100), à côté du préfet Ti. Claudius Claudianus figure le nom d'un gouverneur jusqu'à ces jours inconnu, Prastina Messalinus. Comme nous avons vu dans le chapitre précédent, B. L б r i n с z propose, à la base de la carrière équestre présumée de Ti. Claudius Claudianus, de dater l'inscription de construction des années 179—181. Cette constatation lui permet de prendre Prastina Messalinus pour le successeur de Quintilius Condianus et le devancier de C. Vettius Sabinianus Iulius Hospes, gouver­neur de la Pannonié Supérieure dans les années entre 179/80 et 183. Quintilius Condianus fut consul ordinaire en 172, Vettius Sabinianus fut consul suffect probablement en 175: ces données permettent à 6. Lôrinczde dater le consulat de Messalinus de l'année 173. Mais la datation proposée et les conclusions qui s'ensuivent sont complètement fausses. Comme nous avons déjà signalé dans le chapitre précédent, B. Lőrincz ne tient pas compte du repère chronologique figurant dans l'inscription, c'est-à-dire du titre de Pius Felix de Commode qui nous permet de dater la construction indubitablement de la période qui commence par l'année 185. L'analyse effectuée ci-dessus de la carrière du chevalier Ti. Claudius Claudianus rend probable que Prastina Messalinus devint gouverneur de la province en 185/186 et en supposant entre lui et Septime Sévère encore un gouverneur, c'est jusqu'en 187/188 qu'il pouvait rester à Carnuntum. Con­cernant le début et la suite de sa carrière, nous n'avons aucune information. B. Lőrincz prend le nouveau gouverneur de Pannonié pour le consul ordinaire de l'année 147, fils de C. Prastina Messalinus et arrière-grand-père du gouverneur de même nom de Mésie Inférieure à l'époque de Philippe. Actuellement nous avons cependant très peu de données concernant cette famille pour que cette généalogie ne reste pas au niveau d'une simple hypothèse. Mais son rapport avec le consul ordinaire paraît logique et peut fournir une nouvelle donnée à la carrière du gou­verneur de la Pannonié Supérieure. Dans le cas où le père et le fils furent nommés au consulat ayant tous les deux à-peu­près le même âge, entre les deux dates, c'est-à-dire entre l'âge des deux consuls on ne peut compter ni moins que 20, ni plus que 30 ans de différence. C'est qu'en prenant pour point de départ l'année 147 qui nous est connue, le gouverneur de Pannonié devait obtenir le consulat entre 167 et 177. Tenant compte de la date présumée du consulat de son devancier en Pannonié, de C. Vettius Sabinianus Iulius Hospes, Messalinus le jeune devait remplir cette haute fonction en 176 ou en 177, c'est-à-dire que c'est après une assez longue carrière consulaire qu'il est arrivé en Pannonié Supérieure. /. Fitz BIBLIOGRAPHIE ALFÖLDY 1977 Lőrincz 1979 PFLAUM 1960/61 PFALUM 1974 Stein 1927 G. ALFÖLDY, Konsulat und Senatorenstand unter den Autoninen. Antiquitas, 1/27, 430 p. B. LŐRINCZ, Ujabb feliratok Cirpiböl. AntTan, XXVI, 97—106. H.-G. PFLAUM, Les carrières procuratoriennes équestres sous le Haut-Empire Romain. Paris, I—III. H.-G. PFLAUM, Abrégé des procurateurs équestres. Paris, 68 p. A. STEIN, Der römische Ritterstand. München, 503 p. 276

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