Alba Regia. Annales Musei Stephani Regis. – Alba Regia. Az István Király Múzeum Évkönyve. 20. 1980 – Szent István Király Múzeum közleményei: C sorozat (1983)
Szemle – Rundschau - Fitz Jenő: Les deux C. Antonius Rufus. p. 273–274.
il fut praefectus uehiculorum en rang centenaire. Etant donné qu'il est à peine croyable qu'il ait abtenu cette fonction avant l'âge de 40 ans, il devait déjà être trop âgé vers 180 pour devenir procurateur. Selon Pflaum, l'administration des douanes d'Illyricum est prise en charge impériale par Commode (1974, 30). Le premier des procurateurs des douanes d'Illyricum dont nous connaissons le nom et qui peut être daté, est Avianus Bellicus en fonction en 182 à la direction de la procuratèle embrassant Moesia Inferior et la Dacie (CIL, III, 7435, 12345 - ILS, 1856). La réorganisation fut alors effectuée au début du règne de Commode le plus tard. Actuellement aucune de nos données ne prouve que l'administration du territoire douanier d'Illyricum divisé en deux fût confiée déjà sous le règne commun de Marc Aurèle et de Commode aux procurateurs (aucun procurator Augustorum de cette époque ne nous est connu). L'hypothèse est encore moins probable que l'affermage ait été arrêté vers les années 169—176, sous le règne de Marc Aurèle. Il y a encore d'autres arguments qui nous empêchent de prendre C. Antonius Rufus pour le dernier conducteur et le premier procurateur des douanes d'Illyricum. Pendant le règne commun de Marc Aurèle et de Lucius Verus, Rufus et T. Iulius Saturnius furent remplacés par d'autres fermiers, T Iulius Capito (PIR 2 , I 246), C. Iulius Epaphroditus (CIL, 6124; 751 - 7434 - 12345; AÉ, 1902, 122). et Iulius Ianuarius (CIL, III, 6124; 751 = = 7434 = 12345; AÉ, 1902, 122), probablement trois frères, fils de T. Iulius Saturninus. Cela contribue à renforcer l'opinion que dans la dernière période du règne d'Antonin le Pieux C. Antonius Rufus ne pouvait pas remplir la fonction de procurateur dans le domaine douanier d'Illyricum. Nous ne connaissons pas la date jusqu'à ce que les trois Iulii aient détenu l'administration des douanes d'Illyricum, il est cependant à peine contestable qu'il est impossible de les prendre pour les derniers conducteurs. Le dernier est probablement [ ]ius L[ ], nommé dans son inscription d'Albertirsa [ procu/rator]is Aug. cond. ue[ct. / eiu] sdem (CIL, III, 10605). Toutes ces objections rendent peu probable que C. Antonius Rufus, conducteur de tout le domaine douanier d'Illyricum à l'époque d'Antonin le Pieux soit la même personne que C. Antonius Rufus, procurateur des douanes d'Illyricum de l'Ouest sous le règne de Commode le plus tôt. C'est environ une génération qui sépare l'activité du conducteur effectuée en Illyricum et celle du procurateur, pour cela il est logique de constater que les Antonii, jouant tous les deux un rôle important dans l'administration des douanes d'Illyricum, appartenaient, probablement comme père et fils, à deux générations successives. Ce deuxième C. Antonius Rufus élève le nombre des Antonii, gérants des douanes d'Illyricum, à six. Le premier d'eux, M. Antonius M. f. Fabia Fabianus (AÉ, 1905,152) exerça sa fonction sous Hadrien et dans les premières années du règne d'Antonin le Pieux (PFLAUM 1960/61, 352—354, Nr. 150) A. Stein prétend qu'il fut frère de C. Antonius Rufus, (STEIN 1927, 189, 442) il est cependant plus vraisemblable de compter entre eux une différence d'une génération et le prendre pour le père ou l'oncle de Rufus. Nous connaissons un deuxième Antonius, С. Titius Antonius Peculiaris de la période antérieure à celle où la douane a été prise en charge impériale, il fut cond. uect. oct. Pann. II, ann. XII (AÉ, 1968,423). Il est probable que C. Titius C. f. Serg. Antonius Peculiaris (AÉ, 1968, 423), décurion d'Aquincum élevé au rang de colonie au tournant du II e et du 3 e siècles le plus tot, fut son fils. /. Fitz BIBLIOGRAPHIE PFLAUM 1960/61 PFLAUM 1974 STEIN 1927 H. G. PFLAUM, Les carrières procuratoriennes équestres sous le Haut-Empire Romain. Paris, I—III. H. G. PFLAUM, Abrégé des procurateurs équestres. Paris, 68p. A. STEIN, Der römische Ritterstand. München, 503 p. 274