Alba Regia. Annales Musei Stephani Regis. – Alba Regia. Az István Király Múzeum Évkönyve. 17. 1976 – Szent István Király Múzeum közleményei: C sorozat (1978)
Szemle – Rundschau - Fitz Jenő: Notes. p. 353–356.
sances incomplètes sur la carrière des légats de la Thrace — cette supposition ne s'accorde pas avec la conception que nous avons de ces gouverneurs. Du point de vue militaire la province n'avait pas d'importance, mais son gouvernement ne fut non plus pris en considération quand il s'agissait de l'avancement d'un sénateur de distinction. Cela veut dire que les légats atteignirent ce poste en général après plusieurs offices prétoriens, immédiatement avant le consulat. Sous le règne d'Antonin le Pieux c'était L. Pullaienus Gargilius Antiquus qui commandait la legio I. Mineruia, avant de devenir gouverneur de la Thrace (ALTTÖLDY 1967, 33, No. 31), tandis que Q. Tullius Maximus commanda la legio VU. Qemina. (ALFÖLDY, 1969, 121), С. Iulius Commodus Orfitianus — selon une supposition récente — la legio I Adiutrix (Lőrincz, 1974, 59 — 73). Parmi les personnages ónumérés L Pullaienus Gargilius Antiquus est le seul, dont nous connaissons tous les offices prétoriens. Il atteint le gouvernement de la Thrace après avoir été curator uiae Glodiae Gassiae Ciminiae trium Traianarum et après avoir commandé la légion. Le [ ] Martialis d'Aquincum et le gouverneur de la Thrace n'ont rien en commun, hors leur cognomen, ce qui ne suffit pas à une identification. Le tribunat militaire et le poste de gouverneur sont trop rapprochés dans la suite du temps pour permettre de déclarer ces deux personnages comme étant identiques. Rien ne soutient cette supposition. 13. „Contra Aeinco et Bononia" Dans son livre sur le système défensif de la Valerie au IVe siècle (1978, 128 - 130) Sándor Soproni donne une nouvelle interprétation du passage d'Hydatius, de l'an 294: „castra facta in Sarmatia Contra Aeinco et Bononia". Titel, sur la rive gauche du Danube, site romain connu depuis longtemps, figure sur la carte géographique de Marsigli comme camp militaire. Selon la pratique ancienne la forteresse avait pu porter le nom Contra Acumincum. Cette donnée archéologique s'ajuste bien à la conception défensive du temps de Dioclétien: par conséquent Soproni donne la rectification suivante des lignes d'Hydatius: Contra Ac(um)inco. La question ne peut cependant être résolue à base purement spéculative. Les données des auteurs anciens ne justifient pas cette supposition. Le nom d'Aquincum réapparaît encore une fois dans l'oeuvre cité, dans la description des événements de l'an 375 : et leuatus est Valentiniatius iunior Aug. filius Valentiniani ab exercitu in tribunali die X. kal. Dec. in ciuitate Aeinco (242). Le nom d'Aquincum — car il est irréfutablement question de cette ville — figure donc sous le nom d'Acinco. D'autre part il ne peut s'agir d'une coïncidence fortuite, que la Notitia Dignitatum dénote en deux cas un camp bâti dans le Barbaricum : près de Bononia — 32,41 : Auxilia Augustensis, contra Bononiam in barbarico in castello Onagrino — et près d'Aquincum, 33,48: Auxilia uigilum, contra Aeinco in barbarico. — Dans le dernier cas il ne peut s'agir d'une erreur, les deux camps appartenaient à la défense de deux différentes provinces. La conformité des deux sources, ainsi que cette forme répétée du nom d'Aquincum dans la Consularia Constantinopolitana exclut complètement la correction proposée par Soproni. 14. Noms des forteresses de la Pannonié intérieure du IV e siècle S. Soproni identifia la puissante forteresse avec ses tours rondes d' Alsóheténypuszta, avec la station nommée Iouia dans VItinerarium Antonini (1978, 141). Ce toponyme se trouve également dans la Notitia Dignitatum, comme lieu de station d'une cohors (33,61). Selon cette identification il parait vraisemblable que les autres forteresses intérieures de la Valeria servaient également à loger les cohortes. La Notitia Dignitatum nomme six camps de cohors: 33.59 Vincentiae 33.60 Quadriborgio 33.61 Iouia 33.62 ad burgum Centenárium 33.63 Alescae 33.64 Marinanae Les enumerations des troupes de la Notitia Dignitatum se suivent généralement dans l'ordre topographique; en Valerie, suivant l'écoulement du Danube, donc d'abord de l'ouest vers l'est puis du nord vers le sud. En appliquant ce principe aux cohortes, Vicentiae et Quadriborgio devraient être situés au nord l'Iouia, les autres vers le sud. Les noms de Vincentia et Quadriburgium nous sont aussi connus des briques estampillées; selon la supposition de Soproni les briques étaient fabriquées dans ces deux forteresses. Au nord d' Alsóheténypuszta on connaît deux forteresses intérieures, celle de Környe et celle de Ságvár. D'après la dispersion topographique des briques, estempillées, Soproni a cru pouvoir identifier la forteresse de Környe avec Vincentia et celle de Ságvár avec Qadriburgium. Au sud de Iouia on ne connaît plus de forteresses intérieures, mais les cohortes pouvaient également stationner dans les villes entourées de murs, comme en Pannónia Prima à (S)cara(ban)tensis ou en {8au)arrianis (34, 29 — 30), à Siscia (35, 53) de la province Sauia. Ici on peut éventuellement penser à Sopianae, qui était certainement entourée de mur. Le nom de Sopianae ne se trouve pas dans la Notitia Dignitatum, d'après Soproni le nom „Marinanae" pourrait être une déformation du nom de Sopianae. Les deux autres cohortes stationnaient à Alisca et près du limes ad burgum Centenárium, du reste pas localisé encore. Les recherches antérieures comptent Kisárpás et Fenékpuszta parmi les forteresses intérieures de Pannónia Prima, aussi S. Soproni, qui pourtant dans son livre mentionne aussi la dénomination de ces forteresses. Dans le cas de Kisárpás il se joint à l'ancienne conception, selon laquelle la forteresse portait le même nom que le municipium préalable, Mursella. D. Simonyi (1962, 13 — 30) fait dériver le nom de Fenékpuszta de Quartinaha, qu'il considère comme une déformation du nom de Quadriburgium. Se basant sur ces maigres données, Soproni détermina les noms de toutes les forteresses intérieures de la Pannonié intérieure. Il reste à savoir, pourtant, à quel point ses conclusions sont valables. Une quantité d'objections se présentent contre ses conclusions. 1. Si le nom topographique „Marinanae" était la déformation d'un nom de la Notitia Dignitatum (comme Conradcuha, Contra Tautantum), le collationnement des noms Sopianae-Marinanae semble pourtant forcé pour soutenir la thèse de l'auteur. Ce nom topographique pourtant n'est pas uniquement connu da la Notitia Dignitatum, de sorte qu'il n'y a pas de raison pour douter de la justesse de son écriture. 2. Le collationnement des forteresses intérieures et des camps de cohors ne présente pas un aspect uniforme. Mursella et Quartinaha-Quadriburgium ne sont pas mentionnées dans la Notitia Dignitatum comme stations de cohors. Deux des cohortes de la Valerie stationnaient près du limes à Alisca et ad burgum Centenárium. Auprès des forteresses intérieures et les camps du limes Soproni mentionne encore, comme troisième type, la ville entourée de mur, Sopianae-Marinanae, tandis qu'à Herculia, qui probablement n'était pas cernée de mur, iln'y avait pas de cohors. Mettant en question l'identité de Sopianae-Marinanae on ne peut compter sur la présence de troupes dans les villes intérieures de la Valerie. Et dans les forteresses intérieures? 3. La jonction des stations des cohortes et des forteresses intérieures se base sur le collationnement d'Alsóheténypuszta-Iouia. Cependant Alsóheténypuszta n'est pas 354