Alba Regia. Annales Musei Stephani Regis. – Alba Regia. Az István Király Múzeum Évkönyve. 17. 1976 – Szent István Király Múzeum közleményei: C sorozat (1978)

Szemle – Rundschau - Fitz Jenő: Notes. p. 353–356.

situé auprès d'une des routes conduisant de Sopianae par la vallée du Kapos, à l'est vers Gorsium-Hercuîia, comme ГItinerarium Antonini désigne la station de Iouia, mais près d'une route plus à l'ouest, touchant le Kapos à Pons Mansuetina, puis continuant vers le nord par Tricciana à Arrabona (Fitz 1978, 81 — 84). Le cohors de la Notifia Dignitatum stationnait au sud de la Drave, à Iouia, rési­dence de l'évèque Amantius, ville qui lors de la réorgani­sation des provinces au III e siècle fût attachée à la Vale­rie, ensemble avec Marinanae. En réfutant l'identité d'Alsóheténypuszta-Iouia il n'est pas presumable que des cohortes auraient stationné dans les forteresses de Kör­nye et de Ságvár. 4. La forteresse d'Alsóhetény, avec sa dimension de 500x450 (475) m, c'est à dire de 23,75 hectare atteint la même dimension que le camp légionaire d'Aquincum au II-IIF siècle (460x520 m, 23,92 hectars). Cette forter­resse puissante et solidement bâtie (épaisseur du paroi 2,60 m, murs fortifiés par 49 tours extérieurs) ne fût cer­tainement pas construite au IVe siècle pour recevoir une cohors de 100 — 300 soldats. Les enumerations des troupes dans la Notitia Dignitatum ne laissent aucun doute que les forteresses du type d'Alsóheténypuszta ne peuvent absolu­ment pas compter quant à l'installation des troupes sous le commandement du dux de la Valerie. Le caractère grandiose de la forteresse ne permet pas d'y voir rien que des refuges des habitants. La première période des forte­resses d'Alsóheténypuszta et de Ság vár peut être datée au règne de Constantin: dans ce temps-là une défense d'une sorte de refugium aurait été inimaginable. Les dimensions de la forteresse de Ságvár comportaient 292 x 268 m (7,83 ha), celles de Fenékpuszta 392x348 m (13,64 ha); faute de fouilles les dimensions des forteresses de Kisárpás et de Környe sont inconnues. Si elles étaient à peu près les mêmes, en tenant compte de celles d'Aquincum, ces forteresses pouvaient loger 18 — 25000 soldats, à peu prés autant dont disposait le magister equitum peditumque d'Illyricum à partir de la fin du règne de Constance IL Les forteresses servaient probablement à stationner l'armée de Campagne dans les provinces pannoniennes. 5. Concernant les stations des cohort es de la Valerie, énu­mérées dans la Notitia Dignitatum nous connaissons les détails suivants: a) Deux des six cohortes étaient certaine­ment stationnés près du limes (à Alisca et à ad burgum Centenárium), b) On tient compte des deux autres à Marinanae et à Iouia. En réfutant les identifications Mari­nanae-Sopianae et Alsóheténypuszta-Iouia, le stationne­ment des cohortes doit être localisé dans les deux stations au sud de la Drave. Toutes les deux étaient des stations frontières de la route Poetovio-Mursa, annexée à la Vale­rie (Fitz 1978, 84). с) On ne connait pas la place de Vin­centia et de Quadriburgum. C'est tout au plus du place­ment des quatre autres cohortes qu'on pourrait admettre que ces deux servaient également à la frontière de la Valerie. Les estampilles de briques de Vincentia et de Quadriburgum nous mènent à croire que leur place devait être en premier lieu sur le front du nord. Sur les noms des forteresses intérieures nous n'avons encore aucune indication. 15. Bonus magister Dans son livre intitulé „Der spätrömische Limes zwi­schen Esztergom und Szentendre S. Soproni identifie le BONO MAG figurant sur un groupe de briques estampil­lées OF ARN avec le magister militum de Flauius Bonosus (1978, 186 — 187), faisant suite à la supposition de PLEE (164, Bonosus 4). En partant de cette thèse les estampilles OF ARN BONO P V — en interprêtant P V comme p(erfectissimus) u(ir) et y voyant éventuellement dux — proviedraient des temps précédant 344, car c'est dans cette année que Bonosus devint consul. Dans ce cas les constructions où on employait les briques de Bonosus dux furent entamées durant le règne de Constant. Cette identification cependant manque de fondement. Rien ne prouve que pour le nom BONO cela aurait été abrégé. Le nom de magister était évidemment Bonus. D'autre part Flauius Bonosus était le magister equitum de Constance II, c'est à dire qu'il était en fonction dans la partie orientale de l'empire et comme tel il n'avait aucune possibilité de faire fabriquer en Pannónia Prima et en Norique des briques portant son nom. Dans la restitution du mot MAG figurant sur les briques estampillées il ne pourrait s'agir que de magister figlinarum. On ne connait guère le rang militaire de ces magistri, un peu plus tard les briques portent le nom des duces et tribuni, il est donc vraisemblable que les magistri ne devaient pas être rangés essentiellement plus bas, on y peut soupçonner éventuellement des prefects ou praepositi legionis (Demand 1970, 555), Cette supposition est renforcée par les estam­pilles mentionnant ensemble la légion et le magister: LEG X G MAG MAXE. Si le magister dénotait un plus haut rang militaire, on peut présumer que le complètement des estampilles OF ARN BONO P V selon Soproni serait correcte — p(erfectissimus) u(ir) —, c'est à dire Bonus magister était déjà dux de Pannónia Prima et de Noricum Ripense pen­dant la période ultérieure des estampilles OF ARN. Le point faible de cette interprétation est cependant, que les duces connus des briques estampillées — Terentius, Ursi­cinus, Frigeridus — sont unanimement nommés u(ir) p(erfectissimus) . D'autre part la supposition peut être soutenue par le nom connu d'Ursicinus magister sur les briques estampillées OF ARN, si le magister figlinarum peut vraiment être considéré comme un haut rang mili­taire; il est vraisemblable qu'il s'agit du même Ursicinus qui en 372 était investi au même lieu de la dignité de dux. Plus invraisemblable que ce complètement est celui pré­senté par R. E g g e r sur l'estampille de Bonus : of(ficina) Ar(elapensis n(oua) Bono p(raeposito) V \n( 'umerorum) Nori(corum) (1954,101; 1963, 180 - 181). Les briques de Bonus magister de Norique ne sont pas connues, rien ne nous encourage à présumer qu'il y aurait travaillé. La seconde période de la forteresse de Verőce est de l'époque de Valentien, la première, comprenant les es­tampilles OF ARN doit être datée d'avant 364. Si l'identi­fication d'Ursicinus comme magister et dux était juste, les constructions de tête de pont en Valerie, ou ces briques étaient employées, ne peuvent être datées avant la fin du règne de Constance II, lors des réconstructions suivant la guerre sarmate. Bonus fût vers 358/59 magister figlinarum et si l'interprétation est juste, il pouvait être dux à partir des premières années de 360. 16. Camp du temps de la Tétrarchie à G о r­s i u m ? En connection avec la fosse du premier camp militaire de Gorsium A. M ó с s y est d'avis que cela n'appartenait pas au camp du 1er siècle, mais devait faire partie d'une forteresse de courte durée du temps de la tétrarchie (1977, 390, note 320). Ce fût un des sectionnements de la fossa qui fournît le fondement à cette supposition, dont l'expli­cation est problématique. Les autres sectionnements de la fossa cependant — spécialement celui de 1978, à l'est de l'entrée du camp — ne laissent aucun doute sur le fait que les couches du Це et du III e siècle scellent la fosse incontestablement. Il n'y a aucune trace du camp présumé de la fin du III e siècle, or son existence ne parait pas prou­vé pour l'instant. Par contre les traces des baraques du camp du I er siècle sur le territoire des sanctuaires peuvent être observées à de nombreux endroits entre le sol vierge et les niveaux des grandes constructions du II e siècle. Sur un des coins de la porte du camp déjà mentionnée fût élevé le bâtiment XIV de l'époque de Trajan. Les nrises de vues aériennes trahissent les contours du camp — qui deviendra plus tard le centre de la ville — par les différences de niveau qui par ci — par là sont en­core visibles de nos jours. J. Fitz 23* 355

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