Alba Regia. Annales Musei Stephani Regis. – Alba Regia. Az István Király Múzeum Évkönyve. 16. 1975 – Szent István Király Múzeum közleményei: C sorozat (1978)

Szemle – Rundschau - Fitz Jenő: Epigraphica IX. p. 371–372.

EPIGRAPHICA IX. 17 CIL, III, 10 269 — Mursa [Imp. Caes. L. Septim. S euer о / Pio Pert]in[aci Aug. Arabico I A]diabenic[o Parthico ma/x]imo [et] Imp. [Caes. M. Aur. An/tjonino Pi[o Aug. et [[P. Sept. I G]etae nobili[ssimo Caes.]] / .] Asiinu[s praef. / co]h. I. A[lp. / d~]eu[otus num. eorum]. Ce fragment d'inscription à denouveau été publié par D. Pintetovic (1960, 17—42) avec quelques correc­tions, confirmés d'aileurs par la photographie. Dans la 6. ligne du fragment, contrairement à l'interprétation de CIL, c'est ASTIN qui est inscrit, précédent la lettre A on reconnaît facilement le commancement de la lettre C. Au bout de la ligne, à droite, après la lettre N, l'interprétation antériure de la lettre étant V est contestable. D. Pin­te г о v i с ne l'a môme marquée. La nom correct est donc Castinus, comme je l'ai déjà mentionné plus tôt (Fitz, 1959, 248, note Nr 91). Selon CIL et le complète­ment de D. Pinter о vie ce Castinus d'ailleurs in­connu pouvait étre le préfet du cohors I Alpinorum, equi­tata ou peditata dans la première décade du III e siècle. Nous connaissons de cette même époque un Castinus qui a deux reprises portait une charge en Pannonié. C'est C. Iulius Septimius Castinus, qui début de Sa carrière Servit dans la legio I Adiutrix comme tribunus laticlauius, et vers la fin du règne de Septime Sévère gouverna la Pannonié Inférieure. (CIL, III, 10471—10473). On se pose la question : ces deux Castinus n'étaient-ils pas identiques ? Ce quieSt certain, c'est que le gouverneur n'a pas commandé le cohors I Alpinorum, cette charge ayant été remplie par des officiers de l'ordre équestre. Mais un léger changement de l'inscription — [trib. mil. le](g) I A [diutricis] — ne Ser­virait pas à son identification. Ce fragment d'inscription date entre les années 198 et 209, dans ces années là Casti­nus était déjà praetorius. Il nous reste une possibilité d'identification: C. Iulius Septimius Castinus devint gou­verneur de la Pannonié Inférieure au cours des années 208/ 209, lorsque Geta était déjà Caesar. Cela corresponderait à la dataion du fragment. Dans ce cas, cependant, le texte réclame une autre interprétation. L'inscription a été étab­lie par le cohors même, pendant le gouverne de Castinus (sub . . .), où avec son concours (curante . . .), où pareille­ment à l'autel de Bia (CIL, III, 10360) — pro salute dd. nn. Augg. et С. lui. Gastini — Son nom apparût avec ceux des césars. Le complément du texte du fragment ; [Imp. Caes. L. Septimio Seuero / Pio Perti]in[aci Aug. Arabico I Ad]iabenic[o Parthico ma/x]imo et Imp. [Caes. M. Aurel. An/t]onino Pi[o Felici Aug. et / [[P.] Sept. Geta[e Caes.]] et C. lui. Sept. I G]astin[o legato Augg. pro pr. / co]h. I Alp[inorum equitata / d~\eu[ota numini eorum]. 18 Nouvelles inscriptions : 1. Abasári, au dessus de la porche de l'église paroissiale. D.M./ Qui. Val. Felix aug. col. Aq. / et Sept. Vibia coniunxlsïbi et suis filis uiuis fe/cerunt. Comme Aquincum était une colonia et à base du gentilicium de Septimia Vibia, Qui. Valerius Felix ne pouvait étre augustalis d'Aquincum avant le début du III e siècle. 2. Gorsium, fragment de sépulture dans le chemin con­duisant vers l'ouest. P. Ael. [ ?dec. тип. — ou col. — ] / Aq. u[ix. ann. et Ael.] I Lucil[l et Ael.] / Super г ] finae c[oniugi ]. 3. Gorsium, segment 160/810 d'une tube de chauffage du IV e siècle, [ ]us C[ ?onst]ans I [ con]iux/[ ui]x. I [ann. ]. 19 Inscriptions révisées : 1. PINTKROVIG, 1973/75, 144, fig. 4. — Aquae Balissae, a. 208. Siluano D(o)me(stico) / et Siluanae, / Seius Ingen(uus), / b(ene)f(iciarius) co(n)s(ularis), pro se / et suis u.s.l.me. / Imp(eratore) Antonin(o) II / [et] Oeta Caes(are) II co(n)s(u­libus) . L'auteur donne dans la première ligne le déliement Siluano M(agno), dans la 3 3 ligne Seius Ian(uarius) Cen(etius?) dans la 6 e ligne et P(ublio) Sep(timio) Oeta Gaes(are) nos(tro) . La completion de la première ligne Sur la photo publiée n'est cependant pas sans équivoque. Après le mot SILVAN un D bien déterminé Se présente, il Se peut qu'il y ait entre eux un petit O, aligné avec la partie supé­rieure des caractères. Entre le D et le ME rattaché se trouve une incision qui pourrait un trait d'union. Par contre la lecture de la 3 e ligne est incontestable : le premier N du mot INGEN est traversé par une excision oblique, qu'on remarque déjà dans les caractères et I qui le précè­dent . Dans la dernière ligne fragmentaire ce sont les numé­ros de consulatus qui nous fournissent une base Suffisante pour le déliement. 24* 371

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