Alba Regia. Annales Musei Stephani Regis. – Alba Regia. Az István Király Múzeum Évkönyve. 13. 1972 – Szent István Király Múzeum közleményei: C sorozat (1974)

Szemle – Rundschau - Fitz Jenő: Epigraphica VI. XIII, 1972. p. 295-296.

SZEMLE — RUNDSCHAU EPIGRAPHICA VI 14 R. HOSEK, TWO new Inscriptions from, Rusovce. Acta of the Fifth International Congress of Greek and Latin Epigraphy, Cambridge 1967. Oxford, 1971, 307-310. Les deux inscriptions furent publiées de Gerulata; du point de vue épigraphique et historique c'est bien la première qui est la plus remarquable et devrait être révisée. Subsistant sur deux fragments, l'inscription se lit comme suit d'après l'auteur: [I(oui)] O(ptimo) M(aximo) Dolichen{n}o, / [Sa] l(uti) Aug(ustae), j [aejdern cum suifs j orjnamentis et j [po/rticu pro salu[te / MJaroni Agathang[eli J m(u­nicipii) ] A(elii) d(ecuriones) G(e)r(ulatenses) l(ocum) d(ederunt), Gl(audius) rnulieris l(ibertus)/ [Mjaronius Legus J l(ibertus) p(ecunia) s(ua) [f(ecit)]. Une partie de l'nscription est difficile à lire, des fractures et des lignes gravées ultérieurement donnent lieu à différentes interprétations de plusieurs caractè­res. Les propositions complémentaires de l'auteur et la lecture de certains caractères problématiques sont dis­cutables. D'après la photographie publiée dans Acta, la transcription du texte est incorrecte à deux endroits. A la fin de la 7 e ligne l'auteur voit rnulieris l(ibertus), alors que la photographie sur table 30 présente un frag­ment de lettre que l'on pourrait éventuellement lire comme M et qui est suivi des lettres VL. Tout en nous tenant à l'interprétation de l'auteur, c'est donc plutôt mu(lieris) l(ibertus) qui se propose. Dans la 9 e ligne la lecture proposée par l'auteur — l(ibertus) (pecunia) s(ua) [f(ecit) J — est également inexacte, car au commen­cement de la ligne on peut bien discerner les lettres LIB. D'après l'interprétation de l'auteur c'est donc lib(ertus) qui serait correct. Or, c'est l'interprétation contestable proposée par l'auteur dans la 7 e ligne qui est bien plus importante que les transcriptions inexactes. Ici l'auteur a lu les lettres suivantes (la fin de ligne est corrigée d'après ce qui précède): ADGRLDCL-MVL- En voyant des abréviations dans les différents caractères et groupes de lettres il proposa une solution que nous ne saurions nullement approuver, ni du point de vue épigraphique ni d'après nos connaissances historiques. En effet, nous n'avons aucune preuve qui nous permettrait même au­tant que de supposer que Gerulata aurait jamais obtenu le rang d'un municipium,. Cette hypothèse n'a pas seule­ment aucune preuve en sa faveur mais pratiquement aucune probabilité non plus. Et cette improbabilité n'est nullement éliminée par un groupe incertain de let­tres: [Ж] AD'GR. Or, si nous refusons d'accepter la combinaison hardie créant des décuries à Gerulata, il s'impose une autre interprétation de l'inscription. Par l'obligeance de M. Titus Kölnik j'ai reçu une autre photographie, de bonne qualité d'ailleurs, de l'inscription de Gerulata qui m'a permis d'étudier les lettres difficilement lisibles sous un jour nouveau et ainsi d'essayer une correction de la lecture. La première solution qui nous paraît contestable se trouve dans la 2 e ligne où l'auteur propose la lecture [Saß(uti) Aug(ustae), en se fondant sur un L fragmen­taire, et en prenant prétexte d'une inscription de Corsto­pitum (D., 9318), érigée par un centurio de la legio VI Victrix pour Ioui aeterno Dolicheno et Caelesti Brigantiae et Saluti, ainsi que d'un fragment d'autel qui se trouve précisément dans le contingent des trouvailles de Geru­lata. Cet autel fut érigé en l'honneur de Iuppiter Doli­chenus et Salus Augusta. De notre avis, le texte SAL AVG de cette dernière inscription devrait être plutôt u comme [pro] sal(ute) Aug(usti). De toute façon, l'inscription britannique ne saurait guère servir de motif pour compléter la pierre de Gerulata: la mention faite de trois divinités qui ne se rencontrent nulle part ensem­ble indique plutôt un voeu personnel ou occasionnel, mais certainement pas un culte répandu. D'autre part, si l'épigraphe de Gerulata avait nommé encore un autre dieu en plus de Dolichenus, le nom de Salus aurait certai­nement été précédé par et. Pour autant que les photo­graphies permettent une décision, le L fragmentaire n'est probablement pas une lettre. Nettement lisibles, les lettres AVG occupent tellement le centre de la ligne qu'il nous est difficile d'imaginer un mot composé de trois lettres qui les précède. Dans ce cas, AVG apparti­ent à Dolichenus nommé dans la l re ligne: [I(oui)] O(ptimo) M(axïmo) Dolichen{n}o / Aug(usto). Le nom Iuppiter Dolichenus Augustus peut être cité de Rome (CIL, VI, 31030) et de Lambaesis (CIL, VIII, 2622). La seconde moitié de la 3 e ligne est si fortement endommagée qu'il n'en sont restés que quelques frag­ments de lettres pour la plupart incertains. La lecture proposée par l'auteur pour le commencement de la ligne ne force pas la conviction non plus. Sa solution — [aej­dern — est une désignation de l'édifice sacral qui fut employée encore au I er s. et au déput du II e s., (D. GABLER, Munera Pannonica. AÉrt, XCIII, 1966, 24.) 295

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