Alba Regia. Annales Musei Stephani Regis. – Alba Regia. Az István Király Múzeum Évkönyve. 12. 1971 – Szent István Király Múzeum közleményei: C sorozat (1972)

Tanulmányok – Abhandlungen. A Pannonia Konferenciák aktái, I. – Akten der Pannonia Konferenzen I. - László Attila: Vases néolithiques a face humaine, découverts en Roumanie. – Újkőkori arcos edények Romániából. Az emberi arc ábrázolásának kérdéséről a Dunamedence neolithikus edényein. XII, 1971. p. 211–235.

relief, en forme de pastilles rondes (no. 11, 16). Tout est finement travaillé, ayant une réelle valeur artisti­que et une fonction ornementale bien déterminée, tout ayant été placé, probablement, au rebord du vase. Un. exemplaire appartient à la civilisation de Vinea­Turdas (no. 11) et deux, à la culture Cucuteni (no. 16—17). Il n'est pas exclu que les deux faces cucuteniennes fussent partiellement encadrées. Les représentations en relief au contour indiquent des faces de forme triangulaire (no. 1,12) ou en for­me de coeur (no. 14). On peut les considérer comme les plus réalistes et „artistiques" et en même temps les plus complètes du point de vue des détails anato­miques. Dans tous les trois cas, la bouche est repré­sentée, et une seule fois les oreilles aussi (no. 14). Les yeux sont représentés d'une manière plus réaliste, leur forme étant indiquée en relief ou par des enfon­cements. La représentation s'arrête à la ligne des sourcils, dans un seul cas est représenté aussi le front (no. 12). Ces figures sont placées soit sur le col, sous le rebord, soit sur le corps du vase. Les trois exemplai­res appartiennent à la civilisation de la céramique li­néaire (no. 1), à la „phase Turdas — Petresti " (no. 12) et à la culture Vädastra (no. 14). Les deux faces incisées proviennent de Turdas. La première (no. 8), qui manque de contour, est carac­térisée par le nez et les arcades jointes en forme de T, auxquels on a ajouté les yeux en forme d'amande. La deuxième face (no. 7) appartient au même type mais a un contour triangulaire. Les deux représenta­tions sont disposées sur le corps du vase. 2. Faces caractérisées par le nez et les sourcils sé­parés, modelés en relief. On connaît jusqu'à présent un seul exemplaire (no. 2), appartenant à la civilisa­En ce qui concerne la position chronologique des vases à faces humaines en Roumanie, on peut tenir compte des considérations suivantes. 1. Nous n'avons pas d'éléments sûrs pour la da­tation des deux fragments de vase à faces humaines, appartenant à la civilisation de la céramique linéaire da la Moldavie. Comme on le sait, cette civilisation a fait son apparition tardivement dans les régions extracarpatique de la Roumanie. De la III éme phase de la culture de la céramique linéaire (d'après la périodisation de E. Neustupn y (14) on trouve en Moldavie seulement des éléments sporadiques. Les phases IV. et V. sont, en échange, bien représentées, (14) E. NEUSTUPN Y, À la chronologie relative de la céramique spiralée. ARqz 8, 1956, p. 386 — 407, 461 — 462.; B. SOUDSKY, À la chronologie relative de la céramique spiralée. ARoz 8, 1956, p. 408 — 412, 462 — 463. (15) E. COMSA, Considérations sur la civilisation de la céramique rubanée sur le territoire de la R. P. Rou­maine et des régions voisines. SC1V 11, 1960, p. 234 - 235. ; S. MARINESCU - BÎLCU, Quelques pro­blèmes du néolithique moldave à la lumière des fouilles de Tîrpesti. SCIV 19, 1968, p. 399 - 400. tion de la céramique linéaire. Les yeux et la bouche sont travaillés selon la technique de l'impression. Cette image constitue une apparition singulière pour la raison qu'elle est représentée sur un pied de vase, et placée entre deux orifices rectangulaires, qui la limitent. 3. Faces caractérisées par le modelage en relief du nez, les autres détails anatomiques du visage (les ar­cades des sourcils, la bouche et les yeux) étant enfon­cés ou réalisés par la technique de l'incision. Dans le cadre de ce type nous pouvons distinguer également des faces qui manquent de contour et celles ayant l'indication de la forme de la face humaine. La pre­mière variante est représentée par le vase Gumelnita de Crivât (no. 15). On remarque la réalisation des yeux par l'esquisse du contour et l'indication des pupilles, la bouche soulignée par une rangée de trous, ainsi que la réalisation en relief des oreilles. La deuxième variante est constituée par la face humaine du fragment de type Boian de Greaca (no. 13). La face a la forme triangulaire aplatie, mais par le haussement de la partie supérieure, celle-ci reçoit un aspect vaguement rhomboidal. 4. Faces simplifiées, caractérisées par le nez mo­delé en relief et les yeux incisés, sans avoir l'indica­tion de l'arcade des sourcils ou de la bouche. On con­naît jusqu'à présent trois exemplaires, provenant de Turdas (no. 5 — 6,10). Le nez peut être allongé, c'est­à-dire „réaliste" (no. 5 — 6), ou en forme de proémi­nence ronde (no. 10) . Les yeux sont réalisés sous for­me de simples incisions, éventuellement approfon­dies (no. 5, 10) ou par l'incision d'un contour rhom­boidal (no. 6). surtout par les découvertes appartenant à la fin du jyéme phase et au commencement du V éme<15) . Il est donc fort probable que les deux représentations de la face humaine de la Moldavie appartiennent à une phase tardive de la culture de la céramique linéaire. 2. La chronologie des découvertes du type Vinca­Turdas de la Transylvanie, inclusivement celle de l'établissement de Turdas, est encore controversée. Ce problème n'a pu être définitivement élucidé ni après les sondages de contrôle effectués en 1910 à Turdas par M. Roska (16) , ni après les nouvelles fouilles de Tärtäria (17) , Pianul de Jos (18) ou Ocna Sibiului (19 >. (16) M. ROSKA, TZsGy p. 9-15. (17) N. VLASSA, Chronology of the neolithic in Transyl­vania in the light of the Tärtäria Settlement's stratig­raphy. Dacia 7, 1963, p. 485 — 494.; ID., Quelques problèmes du néolithique de Transylvanie. AMN 4, 1967, 403-423. (18) I. PAUL, Quelques problèmes du Néolithique de Tran­sylvanie à propos de la culture de Petresti. RevMuz 2, 1965, p. 294-301. (19) Ibid. IV. 215

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