Alba Regia. Annales Musei Stephani Regis. – Alba Regia. Az István Király Múzeum Évkönyve. 4.-5. 1963-1964 – Szent István Király Múzeum közleményei: C sorozat (1965)
Irodalom – Besprechungen - Fitz Jenő: H. G. Kolbe, Die Statthalter Numidiens von Gallien bis Konstantin (268–320). IV–V, 1963–64. p. 249–251.
szekrényt, menórát, a Templomot st)b., s hagyománynak megfelelően görög felirattal vamíaik ellátva. A többi emlékek: menórával díszített cserép és bronzméosesék (v. ö. a savariai omécsessiel), amulettek, tálak, pecsétek. H. G. Kolbe: Die Statthalter Numidiens von Gallien bis Konstantin (268—320). Vestigia, Beiträge zur alten Geschichte 4. München 1962, 90 p. L'étude porte sur les gouverneurs chevaliers de Numidie, depuis la réforme connue de Gallien qui retira la direction au Sénat en la passant à la chevalerie — jusqu'à le réorganisation de la période de Constantin. Ces bornes semblent marquer les limites solides d'un espace de temps: 50 ans où la Numidie — ainsi que d'autres provinces — étaient gouvernées par viri perfectissimi à la place de viri clarissimi. Mais entre ces deux limites, celle de Gailien ne s'attache pas à une année fixe, ce qui se révèle par la date initiale indiquée par l'auteur. L'édit de grande portée de Gallien fut promulgué a cours des années 261 et 262. х H. G. Kolbe ne commence rénumération des praeses chevaliers que de 268 — derniers mois de la vie de Gallien. Cette date est discutable en tout point: soit que les chevaliers eussent pris le gouvernement de la Numidie dès la promulgation de l'édit, c'est à dire après, les années 261—2:62; soit plus tard — le fait que Tenagino Probus eût étét le premier gouverneur en Numidie de l'ordre de la chevalerie (s'il en était) n'est pas du tout à prouver. On n'a guère de données rassurantes qui prouveraient comment, de quelle manière la réforme de Gallien fut-elle exécutée avant les quelques dizaines d'années du régne de Dioclétien? Il est indubitable que des sénateurs, ont gouverné bien de provinces — entre autres aussi la Numidie — après la promulgation de l'édit de Gallien. Voilà depuis longtemps que l'on cherche en vain à apporter une solution à la question: ces sénateurs sont-ils parvenus par cas d'espèce sur les rangs des chevaliers en se succédant dans leurs fonctions, ou bien les chevaliers n'auraient succédé qu'aux sénateurs dont nous avons notion? Dans ce dernier cas il est à supposer que l'édit a été appliqué successivement et non immédiatement. L'auteur, de sa part, épouse la première supposition. Après l'édit de Gallien il n'admet de gouverneur sénateur qu'en cas incontestables en Numidie; ainsi Acilius Clarus, bienque, même dans ce cas évident de vir ccmsularis il se demande s'il n'était pas à croire à un adlectio inter consulares. Dans ce cas-ci Acilius Clarus aurait eu gouverné la Numidie comme praeses chevalier. Sa conséquente attitude se manifeste encore plus nettement lorsqu'il s'agit de gouverneurs où — faute de données précises — il n'est pas à démontrer d'appartenance aucune: ni de sénateur, ni de chevalier. lien est ainsi dans le cas de Tenagino Probus, et en d'autres cas que l'on ne peut fixer à dates précises.. L'inscription de Iulius Sallus1 J. G. C. ANDERSON: JRS 22 (1932) p. 26.; H. G. PFLAUM: Les procurateurs équestres sous le Haut-Empire romain (Paris 1950) p. 134. 2 B. E. THOMASSON: Die Statthalter der römischen Provinzen Nordafrikas von Augustus bis Diocletianus (Lund 1960) IL p. 223. 3 CIL VIII 2797 4 M. LEGLAY: Atti del terzo congresso internationale di epigráfia greca e latina (Roma 1959) p. 236, 240. Az ízléses, szép képekkel illusztrált könyvecskét a pannóniai vallási emlékekkel foglalkozók figyelmébe ajánljuk. B. Vágó Eszter tius Saturninus Fortunatianus 2 — provent de Lambaesis — fait mention de legio III Augusta Galliena 3 ce qui prouve que l'époque de sa qualité de fonctionaire tomba sur la période plénipotentiaire de Gallien, c'est à dire de 260 à 268. Selon l'auteur, le légat n'aurait gouverné la Numidie qu'avant l'édit de Gailien, ce qui veut dire, tout au plus autour de 261. Aussi L. Ovinius Pudens Capella — daté par M. LegMy à la période d'Aurélien* — est déclaré par l'auteur inacceptable pour les temps d'après Gallien, puisqu'il fut selon ses titres: leg. Aug. pr. pr., c. v., cos. des. et vraeses. Mais est-il bien raisonnable de supposer une application aussi stricte et suivie de la réforme de Gallien? Acilius Clarus à l'époque de son gouvernement en Numidie fut indubitablement de l'ordre sénateur. (Nous ne pouvons aucunement ajouter de foi à une supposition qui dirait qu'un gouverneur chevalier à la tête d'une province retenue à la chevalerie, au cours de son gouvernement — même à la fin de son service — ait pu se rallier aux sénateurs: cela eût exigé une réorganistation totale de ses attributions.) Mais nous avons connaissance de maints légats qui, même dans 1 la deuxième moitié du III e siècle, donc après la mise en vigeur de l'édit, se trouvaient à la tête de provinces militaires. Ainsi: en Britannia: T. Fl(avius) Postumius Varus v. c, praefectuis urbifi peut-être avant 271; en Belgica: Faustinus, autour de 272 6 ; en Hispánia exterior, et en Pannónia inferior: M. Aurelius Valentinianus v. c, en tête de la première province en 283, et gouverneur de la seconde avant ou après cette date 7 ; en Moesia inferior: un légat inconnu, sous le règne d'Aurélien 8 ; en Pont et en Bithynie: Velleius Maximus 9 légaö en 269; et en Syria Coele, sous Tacitus: Maximinus 10 ; sous Postumus: Iulius Saturninus 11 , et Arrius Maximus v. c, peut-être déjà sous Dioclétien. 12 Cette enumeration abrégée — ne prétendant à l'intégralité — ne nous laisse aucun doute sur le fait que l'on n'a pas' à chercher des circonstances extraordinaires, ou d'adïeciio non légitime si quelque gouverneur sénateur parut à la tête dune province. Les cas mentionnés représentent une bonne partie des gouverneurs connus de l'époque, . et on tomberait faux à penser à de cas exceptionnels. Il est manifeste qu'il ne peut s'agir que dullait que l'édit de Gallien ait aboit le pouvoir militaire des gouverneurs niais sans les avoir aussitôt exlu des fonctions de gouvernement. 5 G. BARBIERI: L'albo senatorio da Settimio Severo a Carino (193—285) (Roma 1952) No. 1581. 6 Ibid. No. 1564. 7 Ibid. No. 1478. 8 Ibid. No. 1777. 9 Ibid. No. 1747. 10 Ibid. NO. 1655. 11 Ibid. No. 1613. 12 Ibid. No. 1810. 249