Fitz Jenő: Kiadatlan Hercules domborművek Fejér megyében - István Király Múzeum közelményei. A. sorozat 2. (Székesfehérvár, 1957)

tournant son visage dévoilé vers le spectateur,1' comme sur la pierre d’Intercisa. Un monument funéraire de Stuttgart représente la scène interprétée de la même manière, Hercule n’y conduit pas Alceste par la main, mais par le bras,15 de même la tombe de Q. Apuleius Maximus à El-Amruni, dans le Nord de l’Afrique. En plus des fragments énumérés, deux monuments plus complets de cette scène qui peuvent peut-être fournir des indications pour les compléter sont restés en Pannonie. L'un des bas-reliefs provient de Savaria: au milieu Hercule, appuyé sur sa jambe gauche, étend la droite da côté. Une peau de lion couvre son épaule et son bras gauches, il tient à la main sa petite massue. De la main droite, il conduit Alceste, qui s'approche, la tête couverte de son manteau. Les plis de la robe, la position des jambes, le manteau au pan flottant jeté sur son bras, expriment ce mouvement. De l’autre côté d’Hercule, Admète assis sur un bloc de pierre, le coude sur le genou et la tête dans la main, regarde triestement au loin sans apercevoir sa femme.17 L'autre bas-relief a été découvert en Viminacie, dans le voisinage de la Pannonie. A gauche du tableau, Alceste voilée de profil, la tête penchée, retient de la main droite sa robe sur sa poitrine. Hercule est appuyé sur sa jambe gauche, une peau de lion pendait sans doute de son bras gauche. Il appuie sa massue sur son épaule. Tous deux sont en mouvement vers la droite. Au milieu de la scène on voit une couche vide qui dénonce l’influence des sarcophages italiens. Derrière le haut dossier de la couche se trouve une femme qui s’y appuie, devant elle par terre, deux tripus, celui de gauche vu de, côté, la plaque ronde supérieure de l’autre est visible. Devant la couche Admète, tourné vers la gauche est assis tristement le coude et la tête, fort endommagée, appuyés sur le côté du lit, oùise voit aussi sa main gauche. Comme sur le monument funéraire de Savaria, il n’a pas encore reconnu les arrivants.1’ Dans nos données de Pannonie, en dehors des types des sarcophages de la Villa Albani et de Proserpine, nous trouvons une troisième variation de l’interprétation du mythe sur un fragment de monument funéraire de Magyaróvár. A la gauche du tableau fort endommagé se trouve Hermès, en chlamyde, un caducée à la main. Hercule s'approche de lui à grands pas — seuls ses pieds sont visibles sur le fragment. Les pieds d'Alceste et le bord de sa robe sont plutôt supposés. Entre Hermès et Hercule se trouve le Cerbère dont les trois têtes sont baissées.'” Cette scène du retour des enfers a été reproduite aussi sur des sarcophages italiens. Sur le sarcophage de C. Iunius Pal. Euhodus que nous avons mentionné, nous voyons aussi Cerbère à côté d’HercuIe, en plus de Hadès, de Proserpine et des Moires. Sur un autre sarcophage qui réduit la scène à deux personnages, nous voyons à gauche la grande porte de l'enfer, devant laquelle se trouve Hercule, sa massue appuyée sur l’épaule dans la main n

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