Fitz Jenő: Kiadatlan Hercules domborművek Fejér megyében - István Király Múzeum közelményei. A. sorozat 2. (Székesfehérvár, 1957)

gauche guidant de la main droite Alceste enveloppée d’un voile mais le visage découvert, qu’il tient par l’épaule pour la ramener dans la vie.2’ La paroi latérale 'étroite du sarcophage de Proserpine représente Hermès et Alceste. Derrière Hermès on voit ici aussi, la porte de l’enfer.*1 L’apparition d’Hercule sur les monuments funéraires est un phénomène typique du symbolisme sépulcral de la seconde moitié de l’époque impériale. Les nombreux rapports du héros avec les enfers, ses victoires sur toutes les épreuves et non en dernier lieu sa victoire sur la mort elle-même est devenue le symbole du désir de vaincre la mort et des luttes terrestres de l’âme. C’est ce qui explique la popularité inusitée du mythe d’Alceste, jusqu’ici insignifiant. Le fait que la plastique funé­raire antique est revenue si souvent à cette histoire de la mythologie précédemment négligée pour exprimer le revoir d’outre-tombe et l’idée de la résurrection n’est pas dû au hasard. De tous les évènements du mythe, l’art provincial a choisi le seul important pour lui, l’image expri­mant son idée: l’interprétation consolante du retour de la mort.22 2. Le combat d’Hercule contre le centaure C’est en 1930 que passa de Baracska (Comitat de Fejér) au Musée Roi Saint-Étienne d’Albe Royale (Székesfehérvár) un fragment de relief, qui, enrichissait nos monuments de la Pannonie, par une scène inconnue jusqu’ici, et représentant Hercule.23 La pierre pentagonale est malheu­reusement tellement endommagée qu’il est impossibile d’établir si elle faisait partie d un sarcophage, d’un edicule ou bien d’une autre représen-* tation en relief, (fig. 2.) Sur le côté gauche de la pierre on voit Hercule, son corps énorme tourné vers le spectateur, tandis que sa tête dont la partie supérieure s’est abimée pendant la guerre, regarde à droite. Une photographie ancienne nous montre un héros âgé, à la tête longue, aux cheveux courts et à la grande barbe fine, traits caractéristiques de presque tous les Hercules, de la Pannonie.2* A partir de la hanche droite et de la cuisse gauche, le bas du corps manque complètement. Lé fragment de la jambe gauche laisse entrevoir une position tranquille aux jambes un peu écartées. Son bras droit, écarté du corps, manque à partir de la hauteur du coude. Sur l’épaule gauche sont visibles l’arc et le carquois, dont la boucle parcourt sa poitrine. A son bras gauche tendu se trouve suspendue la peau de lion, avec en bas la tête de lion taillée de manière rudimentaire; on peut plutôt soupçonner, que distinguer le nez, les yeux et la bouche. Devant Hercule, avançant vers la droite, on-voit le centaure, le haut de son corps tourné entièrement en arrière. Hercule, d’un geste vigoureux et pour ainsi dire victorieux, empoigne à pleine main les cheveux du 12

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