Fitz Jenő: Kiadatlan Hercules domborművek Fejér megyében - István Király Múzeum közelményei. A. sorozat 2. (Székesfehérvár, 1957)
figures et de scènes sur un monument de Florence,8 sur le sarcophage de Faustine de la villa de Cannes7 et sur le monument qu’on peut \odr au Phigianus.' Ces interprétations représentent le sacrifice d’Alceste comme 1« noyau central de toute la série d’actions. Le motif du retour de la mort, qui domine dans l’art provincial, n’y figure absolument pas, ou, traité comme un détail isecondaire, est relégué sur un des côtés. Nous voyons la scène du retour d’Hadès et du dévoilement sur une des étroites faces latérales du sarcophage de Proserpine de Florence. Hercule, dont le manteau tombé de l’épaule droite, sans cacher son corps, tient de la main droite sa massue appuyée sur son épaule et de la main gauche, il relève de la tête d'Alceste le voile dans lequel elle est enveloppée de la tête aux ipieds.’ En Pannonie, nous trouvons à l’unanimité la solution du mythe ramenée à ces deux personnages. Notre fragment d'Iszkaszentgyôrgy présente particulièrement de nombreuses analogies avec la scène du sarcophage de Proserpine. La position des deux figures tournées l’une vers l'autre, celle de la main gauche d’Alceste, la massue sur l’épaule d'Hercule sont semblables dans les deux monuments. Pourtant le relief d’Iszkaszentgyorgy ne représente pas le moment du relèvement du voile, mais comme dans les autres interprétations provinciales, le retour d’Alceste: Hercule ne soulève pas le voile, mais conduit par la main la femme qu’il a ramenée de l’audelà. C’est aussi ce que nous voyons sur un bas relief d’Intercisa. Là, le héros nu tient sa massue appuyée â son épaule dans sa main droite, tandis que de la main gauche il conduit Alceste voilée, qui retient elle-même de la main gauche son voile sur sa poitrine.10 Un fragment provenant de Golubic nous montre Hercule tournant la tête à gauche, appuyant de la main droite Sa massue sur son épaule, et le bras gauche baissé couvert d’une peau de lion à partir du coude. La particularité de cette interprétation, c’est qu’il ne tient pas Alceste par la main.1' Alcesté, dont la robe est attachée sous la poitrine, tourne la tête vers le héros, et tient ses deux mains jointes dans son giron. Il faut probablement voir dans cette scène le moment où Hercule et Alceste sont déjà devant Admète qui cependant ne reconnaît pas sa femme.12 Sur un autre fragment d’Intercisa, on voit Alceste sur le côté gauche de la pierre demeuré intact avec son voile retenu sur la poitrine le visage découvert tourné vers le héros, dont il n’est resté que la main qui serre avec force le poignet de la femme.13 A l’encontre de nos monuments présentant quelque analogie avec le sarcophage de Proserpine, nous pouvons comparer ce fragment au relief de la Villa Albani. Là, le jeune héros, sans massue, conduit de sa main droite la femme voilée, tournée de côté, qui retient de la main gauche son manteau sur sa poitrine en 10