A Herman Ottó Múzeum Évkönyve 46. (2007)

ELŐADÁSOK A VALLONOK TÖRTENETÉHEZ - Klára Korompay: Onomastique littéraire: le Roman deTristan et la Hongrie médiévale

Pour le 13 e siècle, le nom de Tristan est représenté par les cas suivants: 1. 1226/1365: "pristaldum Tristianum nomine filium Pousa de villa Kean" (Gy. I, 321). Cette première mention du nom apparaît dans le comitat Baranya (sud du pays). 2. "Cornes Tristan" est issu de la famille Buzád-Hahót, originaire de Thuringe (voir Sebők 1994): 1233: "Comités Peneth, et Tristan" (CD. III/2, 331); 1234/14 6 siècle: "Lanchereth et Tristianus filii Buzad báni" (Zala I, 7); 1234: "Buzadinus Magister filius Buzad Bani, Chac Cornes, Eristuanus [forme corrompue de Tristianus], Lanceret, Yven, et omnes alij fratres eorum" (ÁÚO. X, 447); 1244: "Tristan Cornes" (ÁÚO. VII, 184); 1255: "Nos Tristanus, Comes Preconum Domini Regis" (CD. I V/2, 357); etc. Lorsque son fils apparaîtra à son tour dans les chartes, la référence au nom du père sera systématique : 1270/1335: "Mykaelis filij Comitis Tristane (ÁÚO. VIII, 307); etc. Phénomène particulier: deux frères de Tristan portent également des noms littéraires: Lanceret (variante de Lancelot) et Yvain. Nous y reviendrons. 3. La personne suivante est issue de la famille Ják, famille venue de Bavière et installée dans l'ouest de la Hongrie (voir Almási 1994): 1249: "Tristianum et cognatos eius" (ÁÚO. VII, 303); 1259: "Tristano Муке Martino ac Raynoldo de generacione Jak" (HO. IV, 38); 1267: "Tristianus de Iak et fratres eius ... versus villám Tristiany" (UB. III, 268); 1270: "Trestiano, ... Муке filio Tyak, ... nobilibus de generacione Tyak ... villa seu possessio Terestyanfolua in comitatu Castri Ferrei existens ... molendinum vero Trestyani" (UB. III, 272); etc. Le dernier document présente un double intérêt: il atteste, pour la première fois, la transition vers la forme hongroise en devenir {Terestyén, où s se lit [f]); de plus, la forme hongroise apparaît en même temps comme élément d'un nom de lieu dont le sens est: "village de Tristan" (comitat Vas, ouest du pays). Ce toponyme sera suivi par des formations analogues ("tour de Tristan", "terre de Tristan", etc.), au cours du 14 e siècle. 4. Parmi les chanoines du chapitre de Pécs (sud du pays), nous trouvons un "cantor" dont le nom est attesté dans de nombreuses chartes: 1255: "Tristane- Cantore" (AUO. VII, 412); 1256/1410: "Tristane- Cantore" (Zichy I, 9); 1264: "Tristaynus cantor et Gregorius canonici Quinqueecclesienses" (MonVespr. I, 149); etc. 5. Une charte de Béla IV mentionne le médecin du même roi et son frère : 1257: "Magister Tyburcius phisicus fidelis noster ... Trystanus fráter eiusdem magistri Tyburcy" (HO. VII, 64). 6. Dans une charte royale, il est question d'un certain "Magister Thomas Prepositus Hantensis" qui donne un terrain à son "serviens": 1270: "seruienti suo Tristane- nomine filio Vylma" (ÁÚO. VIII, 303). Le terrain en question se trouve dans le comitat Zala (ouest du pays). 7. La personne suivante figure parmi les nobles de Szecsőd (comitat Vas, ouest du pays): 1283/1328: "Tristianum et Gugem filios Gelke ac Rennoldum filium Tywan nobiles de Zecheud" (HO. VI, 299) ;1288/1328: "Tristiano filio Selke" (HO. VI, 339); etc. 8. Dans le comitat Pozsega (extrême sud de la Hongrie médiévale), une charte mentionne un "cornes": 1292: "Tristano filio Gutharth" (HO. VI, 383) ; 1299: "terras comitis TrystanF (HO. VI, 445). En ce qui concerne Yseut, ce nom apparaît en Hongrie près de cinquante ans après celui de Tristan. Pour le 13 e siècle, nous trouvons en tout et pour tout deux personnes: 569

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