Janus Pannonius Múzeum Évkönyve 17-18 (1972-1973) (Pécs, 1975)

Művészettörténet - Aknai, Tamás: Képelemzés. (Galimberti Sándor: Amsterdam, 1914.)

284 AKNAI TAMÁS Analyse du tableau (S. Galimberti: Amsterdam, 1914) T. AKNAI C'est en décembre 1971 que le tableau „Ams­terdam" de S. Galimberti arriva à la collection de la Galerie Hongroise Moderne du Musée Janus Pannonius. Il fut acheté, avec d'autres, de la femme écrivain Zs. Dénes par la ville Pécs. Ce tableau-ci, peint en août 1914, un an avant sa mort, est l'une des dernières compositions du peintre en provenance de Somogy. L'Amsterdam reflète un juste milieu pittoresque, traduit d'une manière tendancieuse ,,la création libre" et des éléments réproductifs-imitatifs. La manifestation du jeu cercle-carré faisant référence à l'Universel, oriente les éléments, qui ont pour base la réalité, du motif vers le schéma principal de composition, les revêtit d'une autonome caractère ornemen­tale, elle met en relief leur qualité de mimétique, leur concret renvoyant à la réalité, mais en leur donnant un encadrement géométrique, elle su­prime à la fois leurs allégations directes concer­nant la réalité primaire. En s'éloignant du naturel, Galimberti ne choisit pas l'unilatéralité subjective de l'expressionisme. En même temps, on avait quelque idée d'avoir aperçu se projeter quelques marques de stylistique du futurisme et de l'ex­pressionisme prématurés sur le cours du dévelop­pement du cubisme. L'Amsterdam est un ouvrage synthétique, sans qu'il synthétise. Mais il dépose de toute créance sur la voie juste, sur la direction retrouvée. Le tableau n'est pas vivifié par la vision misthique, bien que le caractère visionnaire soit certain. Au regard de cela, le tableau exige non pas une ex­pression, mais une communication. En ce sens, il veut immédiatement vérifier aussi des efforts de Cézanne. Cependant le cubisme et l'expressio­nisme se rencontrent dans un point. Ce point de rencontre donne à penser en effet une synthèse retrouvée. Il assimile la perspective de vue d'en haut du cubisme à l'une possible des manières évocatrices de la vision expressioniste, ce qui en donne l'image du „paysage est une carte." De cette façon, à côté du symbole de l'univers, en faisant son apparition dans la structure géomét­rique du tableau, les relations objectives du monde se forment d'une manière de concision décharnante, d'intuition correct. Il désire réaliser une totalité et une fermeté en elles-mêmes, en se caractérisant également par ceci du „passa­ge" expressioniste. La manière de voir relevante la banalité et le changement en une nouvelle qualité de celle-ci, donnent de la force à notre hypothèse, d'après laquelle le tableau „Amsterdam" de S. Galim­berti est une réalisation importante de l'art hon­grois progressif.

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