Levéltári Közlemények, 61. (1990)

Levéltári Közlemények, 61. (1990) 1–2. - FORRÁSKÖZLÉS - Vörös Károly: Egy francia diplomata Pest megye 1837. június 6–8-i közgyűlésén / 145–163. o.

Egy francia diplomata Pest megye közgyűlésén 157 dans les galeries de cette salle (montrant la tribune occupée la veille par la Prince Vasa) un prince qui devrait nous servir d'exemple à cet égard. Le Président P r on a y croit qu'il n'ya point d'utilité à entrer dans une discussion ir­ritante sur le droit du Roi de casser les délibérations et d' interpréter les lois. Földvary 2 d vice comte {(bravos)). — « Veut on donc nous faire recommencer la discussion d'hier? Ce que nous avons décidé doit être mis dans notre réponse ni plus, ni mo­ins. — C'est une subtilité de dire qu à la Diète seule appartient le droit préciser les limites du pouvoir royal. Le droit est trop évident pour souffrir qu'il soit violé, — si on s'attaquait à votre personne même, attendiez vous les tribunaux pour vous faire justice? Plusieurs membres font d'autres observations critiques. — On ne dit rien de la déporta­tion des jeunes gens hors du Royaume — nous voyons en France un régicide ne subir en défi­nitive que dix ans de déportation et ici des jeunes gens pour avoir parlé politique sont con­damnés à dix ans de cachet auxquels on a ajouté arbitrairement la déportation. Dubravitsky 1 er vice comte. — Nous ne pouvons pas sans inconséquence nous occuper des suites d'un jugement que nous déclarons illégal, — il n y a pas de jugement pour nous ce serait le sanctionner que de reclamer contre l'application de la peine. Földvary et Ágoston réfutent facilement cet argument qui laisse trop voir le désir secret de l'orateur. — Il n y a nulle contradiction à reclamer contre l'exécution d'un ju­gement qu'on déclare illégal — le premier grief c'est la sentence, la second c'est 1' execution du jugement, autre illégalité. La Diète a votée un récompense [...] l'indigénat aux fils du mé­decin de l'Empereur 24 . Baron Bánfy 25 — trouve qu'il est inutile qu'on rapelle dans la réponse la récom­pense votée dans la Diète au médecin de l'Empereur. Il n y a pas de la dignité dans cette ré­crimination du Comitat. On donne une nouvelle lecture de la réponse avec les deux amendement consentis; — Le premier est le développement du principe que le Roi n' a pas le droit de casser la délibé­ration du comitat. — Le second une protestation contre la déportation des jeunes gens hors du Royaume contrairement à la loi rendue sous Leopold premier. Le projet est adopté. Démission du 2 d vice comte. L'assemblée le contraint à garder ses fonctions. Földvary 2 d vice comte annonce qu'il a une communication personelle à faire à l'assemblée. Il se fait un profond silence. Földvary déclare qu'il est obligé de donner sa démission. Déjà à la dernière restaura­tion ((on appelle de ce nom les élections des magistrats du comitat. Les élections de l'Angle­terre les plus tumultueuses donnent à peine l'idée du désordre qui règne dans celles ci)) il avait annoncé qu'il ne restait que pour achever la construction du théâtre national. 26 Il lui est pénible de se séparer des collègues avec lesquels il siégeait; il lui est pénible de n'être resté que vingt quatre heures vice comte avec le nouvel administrateur ((rires et murmures)) mais sa démission est devenue nécessaire. .. 24 Az 1832—36, évi XLIX. te, honosította Ferenc király időközben szintén elhunyt orvosának, Dominique Vivenot-nak két fiát. 25 Bánfty Pál báró (?—?), Pest megyei nagybirtokos; 1836-ban kinevezik táblabírónak. (Kőszeghi Sándor: Nemes családok Pest vármegyében. Bp. 1896. 23.) 26 Széchenyi és Földvary élesen szembenálltak egymással a Nemzeti Színház helyének kijelölése és építése körül. Lásd: Pukánszkyné Kádár Jolán: A Nemzeti Színház százéves története I. Bp. 1940. 40—42.

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