Levéltári Közlemények, 61. (1990)

Levéltári Közlemények, 61. (1990) 1–2. - FORRÁSKÖZLÉS - Vörös Károly: Egy francia diplomata Pest megye 1837. június 6–8-i közgyűlésén / 145–163. o.

158 Vörös Käroly Une grande agitation se manifeste dans l'assemblée — on se presse autour de l'orateur, — un espèce d'énurgemène colossal (l'avocat B ó m p a 1 Y 1 monte sur une chaise au fond de la salle et crie d'une voix furieuse: — qu il reste, qu il reste — Földvary, la patrie l'ordon­ne, restez! Földvary appaise à grand peine cet homme. — Le calme rétabli il s'adresse aux employés du comitat qui occupent le table de milieu; ceux ci se lèvent avec des marques de respect et de [;..] ainsi que l'assemblée toute entière — c'est un moment très solemnel, il y a sur tous les visages une émotion qui gagne même les étrangers, les femmes pleurent dans les galeries. — Le 1 er vice comte Dubravitsky supplie son collègue de rester, il lui prend la main, les serre, la foule les entoure. Le président P r o n a y lui adresse avec plus de gravité et de sa plan les mêmes priè­res. — « Voila une pétition signé des dix huit cent gentilhommes qui vous supplient de rester —je suis autorisé aussi par le Palatin à vous demander de conserver vos fonctions. » — Cris unanimes: restez! restez! Földvary est debout pendant toute cette scène; le visage impassible: il promène des regard-perçants sur l'assemblée retirant plus fréquemment encore ses moustaches et serrant aussi les mains de Dubravitsky — Il fait signe qu'il veut parler. « .. .Ma vie est à la Patrie, mais je ne puis manquer à mon honneur, mes ennemis ne manqueront pas de dire que j ai joué la comédie » — Il parla un quart d'heure sur ce thème. « Vous n'êtes pas libre de quitter votre poste, lui crie-t -on de vingt coté à la fois; l'année dernière vous ne voulez pas non plus l'accepter et vous avez obéi à la volonté de l'assemblée, êtes vous moins dévoué à la Patrie parce-qu elle est plus malheureuse. » Un avocat (Beniovsky)« Eh bien, puisque cet homme est sans dévouement pour la patrie, pour ses concitoyens qui l'implorent, nous avons des lois contre ceux qui veulent se soustraire aux devoirs publics ». L'avocat cite en effet très sérieusement une loi du Corpus Juris Hungarici qui a plus ou moins rapport à la circomstance. Le Président poussé par quelques membres s'adresse de nouveau à Földvary, il lui dit qu'il ne doit pas s' arrêter devant le silence du Palatin qui n'a point, il est vrai, encore répondu à la lettre dans laquelle Földvary lui annonçcait sa determination, mais lui, P r o n a y est autorisé à faire connaître la volonté du Palatin et Földvary peut regarder ses paroles comme une réponse formelle à sa lettre. Cette scène augmentait a chaque instant de vivacité et de dramatique, l'assemblée ne gardait plus de mesure, le group qui entourait le vice-comte s'augmentait à chaque instant, à la salle entière retentissait des prières et des cris tumultueux. Földvary qui était toujours resté debout et qui promenait sur l'assemblée des regards d'une rare intelligence qui semblaient aller au fond de chaque pensée, tire la main. « — Eh bien, puisque vous le voulez, je reste, je reste pour obéir à votre volonté unanime. » (Tumulte de joie et d'applaudissemens.) Le premier vice-comte lui serra la main avec un rire Caustique tique et semble dire: « je m'attendais au dénouement ». Dès qu'il peut cependant parvenir à se faire entendre, il remercie son collègue au nom du comitat d'avoir cédé aux voeux de ses concitoyens. Cette démission et cette longue résistance n'était - elle en effet qu'une comédie? — l'an­cien député radical Balogh, quelques magnats, plusieurs des membres qui se trouvaient 27 Bompál ügyvéd: azonosíthatatlan személy, talán a Bomb de Galantha családból (Kőszeghi; i. m. 49.), — vagy Balla Endrével azonos?

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