Levéltári Közlemények, 61. (1990)

Levéltári Közlemények, 61. (1990) 1–2. - FORRÁSKÖZLÉS - Vörös Károly: Egy francia diplomata Pest megye 1837. június 6–8-i közgyűlésén / 145–163. o.

154 Vörös Károly compromettre peut - être inutilement — ou attendre de la prochaine Diète dont on provoque la convocation le redressement des griefs du Comitat. Dercseny (c'est un homme d'un regard ferme et intrépide et qui parait plus excité que découragé par les clameurs qui l'empêchent souvent de se faire entendre). « Vous accusez, dit il, d'illégalité et jugement porté contre les jeunes gens du club — mais pourquoi? Les accusés n'ont pas été soustraits de leurs juges naturels: ils ont été jugé d'après nos lois, par la Table Royale, tribunal compétent pour ces crimes — la chose est ju­gée sans retour. Je suis donc de l'avis de notre président. — Le Comitat a eu tort de s'avancer et doit en rester la. Effort du Président pour ne point se compromettre dans le débat. Le Président vivement et avec son humeur très marquée — « Mais non, je n'ai fait aucune proposition. Je me suis borné à rétablir la question.» Cet incident et le motif très visible de la réclamation du Président qui ne veut pas débu­ter par un échec et se voit ainsi compromis, excite une hilarité tumultueuse. Dercseny se relevant « Eh bien, puisque vous n'osez pas conclure, j'ai conclus à ce que nous laissions la les représentations et que nous attendions tranquillement la prochaine Diète. » (La séance est suspendue quelques instants.) (La Grande Duchesse de Bade et la Princesse Vasa quittent la salle, la chaleur est étouf­fante. — 800 personnes sont entassées debout dans l'enceinte; personne ne songe à quitter le plan et hors les reclamations bruyantes amenées par les discours mêmes il n y a point de conversations particulières. — On écoute très attentivement, tout montre le goût et la besoin des émotions de la vie politique.) Benjowsky c'est l'avocat qui est chargé du procès de Vesselinyi ((voir l'introducti­on en tête des lois de la Diète)) . L'orateur établit par du [...] des lois les droits du Comitat protection naturel de la libre défense des accusés. Ce n'est pas par la force, c'est en subjugeant le coeur du Hongrois que Marie Thérèse a régné en Hongrie plus obéi plus respectée qu'un autre Roi ... c'est nous qui avons sauvé sa couronne, c'est nous qui avons résisté les derniers à Napoleon. — c'est nous qui avons ac­cueilli alors le Roi fugitif de sa capitale. — Je demande la convocation de la Diète pour faire cesser une misintelligence qui menace chaque jour d'être plus fatale. Trois autres orateurs parlent dans le même sens. Dubravitsky 1 er vice-comte. — (c'est la l'homme de prédilection du Palatin et au­tant que possible il cherche à imprimer quelque modération au Comitat. Il n'hésite pas ce­pendant à appuyer la motivs de son collègue le 2 d vice comte) «... Les sentences sont illé­gales car ce qui a commencé dans le péché d'illégalité ne devient jamais légitime. — Si l'on peut citer des exemples récents où des faits pareils n'ont pas provoqué les plaintes de la Nati­on, c'est que tout s'est passé en secret et que les victimes n'ont pas élevé la voix. — Aujourd' hui le père même d'un des condamnés s'est adressé au Comitat de Barsch qui a reclamé l'ap­pui des autres comitats. — Vous avez le droit et le devoir d'élever la voix. — Je démande à la fois et une réponse au rescrit et la convocation d'une Diète. » Földvary 2 d vice comte — L'orateur répond au comte Desewfy le seul qui ait présenté d' objections à la proposition. — Il a dit qu'il ne pouvait pas ressentir une vive ar­deur pour la cause que nous défendons — à la bonne heure, pour moi, je ne saurais rester froid et les blessures faites à la Patrie font saigner mon coeur ((bravos et acclamations bruy­ants)) . On demande qu'on propose au moins des choses sensées apparemment que nos réso­lutions ne paraissent pas telles au jeune comte. Mais entre lui et nous la question de bon sens rest au moins douteux ((bravos)) . Au contraire si l'assemblée revenait ou mollissait sur sa

Next

/
Thumbnails
Contents