Levéltári Közlemények, 61. (1990)
Levéltári Közlemények, 61. (1990) 1–2. - FORRÁSKÖZLÉS - Vörös Károly: Egy francia diplomata Pest megye 1837. június 6–8-i közgyűlésén / 145–163. o.
Egy francia diplomata Pest megye közgyűlésén 153 avait été bien autrement méconnue et où le bon sens public était soulevé. — Eh bien, il ne faut pas agir autrement parceque le point de vue est changé et qu'il y a eu condamnation même illégale. ,9 Ce discours débité très vite et bas n'a excité que quelques récriminations sans vivacité. — Des raisonnements spirituels ont souvent même entraîné l'approbation de l'auditoire mais jamais la sympathie. — L'orateur abandonnant la défense au fond : cherchait par un moyen de forme et en invoquant le respect du à la chose jugée à faire oublier la question politique, la seule qui fut au fond des esprits. Critique grammaticale de Réscrit latin du Roi. François K u b i ny i avocat 20 prend l'original de la lettre de l'Empereur et en critique grammaticalement chaque expressions. Le Président l'interrompant: « Puisque nous parlons et voulons ici parler Hongrois, pourquoi perdre notre temps à des questions de grammaire latine. »— Kubinyi— Cela est vrai, eh bien que le Roi nous écrive donc en Hongrois, c'est notre langue comme vous dites, ou s'il veut continuer a nous écrir en latin qu'on lui envoie un professeur du syntaxe car enfin il fout comprendre ce qu'on veut nous dire (rires, bravos réitérées). Au fond c'est une plaisenterie du préopinant que de comparer le procès de Strasbourg avec celui de Pesth il n y a pas eu de défense. — Dans le jugement on a cité du lois qui n'existent pas. {— (de diverses parties de la salle: oui! — non! — oui!)). L'Avocat A g ó s t ó n (L'avocat Ágos est celui dont le Comitat avait fait choix pour remplacer Kossuth dans la publication du journal manuscrit) 21 — cite la loi faussement invoquée par la Table Royale et détournée de son sens. — (Cette loi parait dirigée contre les conventicules et sociétés secrètes, mais demande le concours du [...] pour son application). « On la voit, continue l'orateur, nous nous appuyons sur des lois — les Bayonnettes sont pour ceux qui n'ont pas la raison. — Le rescrit de sa Majesté sera un trist grief qu'on pourra retirer et désavouer, mais faire oublier jamais! Il y a trois points dans le rescrit dont on vient de donner lecture: — Nous n'avons pas d'action légale. — Nous attaquons la chose jugée. — Nous parlons sans respect. L'orateur établit les propositions contraints et réfut le discours de C te D e s e w f y qui n'a point et voudrait glisser sur le mal... » Dit-on, dit, que nous ne pouvons pas parler de procès? — ma raison, si on veut dire, que la procédure a été enveloppé de tant de mystères que nul ne peut dire, qu'il en ait vu toutes les iniquités. — On a parlé du jury de Strasbourg et du respect que la nation française a porté à la chose jugée, — mais il ne s'agit pas de cela ici. — Il s'agit au contraire de la violation de toutes les garanties de l'accusé, pas du défense, pas de publicité. L'orateur demanda la prochaine convocation d'une Diète.» Le Baron Ötwesch — c'est un vieil hussard, tête de soldat chauve et carrée. — Il y a pour lui une vive bienveillance dans l'assemblée. — Il s'échauffe en parlant de son amour pour la constitution. — « Est-ce donc un crime que cet amour ? quand nous disons que notre vie et notre sang sont à la constitution pour ne disons pas autre chose que ce que nos ancêtres ont dit à Marie Thérèse; alors on flattait et on caressait les Hongrois.» ((bravos réitérées)). Le président pose la question: — vaut il mieux répondre encore au rescrit et se 19 Célzás a Strasbourgban 1836-ban tervezett puccs miatt Louis Napóleon (a későbbi III. Napóleon) ellen indítón perre: a herceget felmentő ítéletet Lajos Fülöp tudomásul vette, nem kívánva beleavatkozni az igazságszolgáltatás hatáskörébe. 20 Kubinyi Ferenc (1796—1874), ügyvéd, a nógrádi ellenzék egyik vezető alakja. 2 ' Ágoston József (1800—1860), ügyvéd, a Pest megyei ellenzék aktív tagja, Kossuth perében a védő.