Levéltári Közlemények, 42. (1971)
Levéltári Közlemények, 42. (1971) 1. - Borsa Iván: A Magyar Országos Levéltár Diplomatikai Levéltára egyes adatainak gépi segítséggel történő feldolgozása / 3–32. o.
A MOL Diplomatikai Levéltára egyes adatainak gépi feldolgozása 31 Ces travaux de préparation ayant été accomplis, on pourrait procéder à l'écriture, à l'enregistrement des données écrites sur ces fiches chronologiques pour le traitement par une machine. Les données d'une seule fiche seraient classées par le traitement par une machine dans une ligne, dans l'ordre tel qu'elles se suivent actuellement dans la table chronologique. (Cf. le tableau à incription: Données de base.) Si les données introduites étaient affichées par la machine dans cet ordre, l'ordre indiqué dans le tableau mentionné aurait été réalisé, donc les données des fiches. actuelles sous forme de bordereau ce qui n'aurait pas un intérêt particulièrement pratique. Quoique, actuellement, les fiches de la table chronologique se succèdent dans une stricte chronologie, en dépit de tous les efforts — et précisément parce que l'ordre avait été établi par des hommes et non par des machines — des erreurs plus ou moins graves s'étaient glissées dans l'ordre chronologique. La première tâche de la machine devrait être donc de procéder au contrôle de l'ordre chronologique et d'afficher les lignes dans l'ordre chronologique contrôlé. En plus, la machine pourrait accomplir le travail d'ordonner aussi les lignes à la date identique selon les points de vue donnés (Cf. tableau 1.). Par cela nous aurions déjà la table chronologique dans un ordre contrôlé. La seconde tâche de la machine serait d'ordonner les lignes suivant la donnée suivante, c'està-dire suivant la cote du document. Le résultat de ce travail est montré d'une manière assez incomplète dans le tableau 2. Cet échantillon limité, en effet, est incapable de démontrer que, le cas échéant, les données des documents lisibles sous la même cote se succéderaient les unes aux autres. Cet instrument pourrait offrir les moyens de contrôler l'existence des fiches chronologiques et permetterait de trouver une réponse rapide à la question sur le fonds d'origine de la charte cherchée. Dans le tableau 3 on peut voir comment les données ont été ordonnées par la machine selon l'auteur de la charte. Quoique la collection de chartes soit munie déjà d'un index des auteurs, cet index n'est pas complet, n'est pas entièrement arrangé et n'est pas toujours utilisable. Quand les travaux proposés auront été menés à bonne fin, les chercheurs auront à leur disposition un index complet des auteurs de chartes fait par la machine. Le tableau 4 indique les lignes de données-.dans l'ordre des cotes antérieures des chartes. Grâce à cet instrument, on peut avoir une réponse sur chaque charte sur la question à savoir quelles chartes ont été incorporées dans la collection et de quels fonds. C'est grâce à cet instrument qu'une plus grande précision des évidences des Archives Diplomatiques (bordereau des fonds et des séries) peut être atteinte. Les nouveaux instruments n'offrent rien de foncièrement neuf, mais ils contrôlent, complètent et apportent des perfectionnements au système actuel d'instruments de travail. Voudrait-on exécuter ces travaux par des méthodes classiques, cela exigerait le travail de plusieurs archivistes,. donc plus de travail que n'imposerait la solution proposée. En plus, par là solution proposée on peut espérer une plus grande précision de l'exécution des travaux, car les erreurs commises éventuellement par la machine sont moins nombreuses et graves qui sont l'inévitable attribut du travail humain. Outre les données ci-dessus expliquées, la machine nous aide à trouver la solution d'autres problèmes. 1. A la question posée, la machine donne l'information sur le nombre de cotes lesquelles f ont munies de deux ou plusieurs fiches chronologiques ce qui nous révèle la proportion des transcriptions dans la pratique des chancelleries du moyen âge. 2. Si les cotes de date et d'auteur identiques sont affichées par la machine, l'archiviste serait en mesure de procéder à leur étude pour savoir dans quels cas s'agit-il du même texte de charte. Ceux-ci peuvent être réunies et on ne doit plus se soucier des doubles éventuels. 3. Quand les doubles auront été déjà dépistés, la machine pourra répondre à la question sur le nombre connu de textes de charte d'un émetteur de chartes. Elle donnera la réponse à cette question rapportée à des périodes plus ou moins courtes également. . 4. Par une opération très simple, nous pouvons obtenir le nombre de textes de charte conservés par an. Si cette question est posée à la machine combinée à la question sous 3. on peut obtenir un point d'appui solide sur le volume de chartes au moyen âge. 5. Nous pouvons obtenir une aide appréciable pour la vérification et le complètement de nombre de données de l'archontologie médiévale. 6. On pourrait étudier les caractéristiques saisonnières de l'émission des chartes, car la machine est capable de grouper avec facilité les données selon p.ex. mois et nous communiquer le nombre des chartes émises dans un mois donné par un émetteur de chartes choisi arbitrairement (ou pour une période autre) et le nombre de chartes conservées dans les Archives Diplomatiques. 7. Les séquences de données de certaines dignités et autorités territoriales pourraient aussi contribuer territorialement à l'étude des données décrites dans les précédents. (Évidemment, la