Levéltári Közlemények, 27. (1956)

Levéltári Közlemények, 27. (1956) - IDEGEN NYELVŰ KIVONATOK - Francia nyelvű kivonatok / 293–306. o.

304 Idegen nyelvű kivonatok tionale, créée en 1879, investie officiellement de cette mission par une loi de 1909. La Bibliothèque "Nationale n'était cependant pas en mesure de consacrer suffisamment de temps et d'énergie à la manutention de ces documents, entreposés dans sa section d'archives. Les documents issus depuis 1878 des activités des autorités centrales, locales,' nationales et autonomes de l'État bulgare libre se trouvaient dans une situation difficile. A la suite du travail administratif courant, une telle quantité de documents s'était amassée en quelques dizaines d'années dans les bureaux qu'en raison du manque de place, on détruisait les documents de temps à autre, d'une manière totalement irréfléchie et sans y opérer aucune sélection. Au lieu de prévoir la création d'archives nationales, la réglementation • des bibliothèques, approuvée en 1923, chargea la Bibliothèque Nationale de collecter, de classer et de rendre accessible à la recherche scientifique les documents présentant une importance historique ou culturelle. Mais le personnel de la section des archives était trop peu nombreux pour pouvoir se montrer à la hauteur d'une tâche aussi immense. Eri outre, la Bibliothèque Nationale n'avait aucun moyen d'examiner sur place les archives courantes de toutes les administrations de l'État, afin de faire transporter aux archives les documents désormais non utilisés par l'administration courante. La commission déléguée pour la supervision des triages en 1934 trouva une situation désespérante, mais ne put y remédier en rien. Le matériel malgré tout très volumineux que la Bibliothèque Nationale put faire collecter quand même et entreposer dans ses caves, fut détruit pendant la deuxième guerre mondiale sans avoir été dépouillé auparavant le moins du monde. Après 1944, les archives de Bulgarie s'engagèrent dans une voie nouvelle. En 1947. une section d'archivistique fut adjointe à l'Académie Bulgare des Sciences, avec la mission de collecter et de rendre accessibles les documents d'archives concernant les sciences, les lettres et les arts bulgares, ainsi que de faire un travail d'archivistique théorique. Ce. fut, à la même époque, la création des archives de la Fédération Générale des Syndicats Ouvriers (aujourd'hui Fédération Syndicale) et de celles du Comité Central du Parti Communiste Bulgare. La mission de ces archives consiste à rechercher, à conserver et à dépouiller tout document concernant l'histoire des syndicats bulgares, respectivement du Parti Communiste Bulgare. En 1949, on inaugura le Musée de la Résistance, possédant également des archives, qui lut nommé plus tard le Musée de la Révolution. De nombreuses autres institutions au champ d'activité nettement défini font en outre un travail de collectage, intéressant* les archives de certains personnages historiques déterminés. L'adoption de la loi de 1949, sur „la protection et le collectage du matériel de la Résistance" marque également une étape importante dans l'évolution des archives de la Bulgarie moderne. La destruction des archives courantes des autorités administratives se poursuivit cependant jusqu'à 1951. En dehors de la Bibliothèque Nationale de Sofia, l'Académie Bulgare des Sciences fit également des efforts suivis en vue la création des Archives Nationales de Bulgarie. Après une longue préparation, au cours de laquelle des commissions spéciales étudièrent à fond les archives de l'Union Soviétique, la Présidence de l'Assemblée Nationale promulgua enfin en 1951, un décret-loi portant création du Fonds National d'Archives. Les archivistes bulgares servent la cause de la société socialiste, en travaillant dans les archives nationales, départementales et municipales, créées à cette date. J COMPTE-RENDU DU BICENTENAIRE DES ARCHIVES NATIONALES DE HONGRIE Emma IVÁNYI Devancière historique des Archives Nationales actuelles, les anciennes Archives Nationales, appelées Archívum Regni, furent créées le 1

er mars 1756. A l'occasion du bicentenaire, le Centre National des Archives organisa du 12 au 16 juin 1956 une session solennelle, comprenant trois conférences, à laquelle assistèrent, outre les archivistes de Budapest, les chefs des archives régionales et les historiens de la capitale hongroise, des archivistes albanais, allemands, autrichiens,