Levéltári Közlemények, 27. (1956)

Levéltári Közlemények, 27. (1956) - IDEGEN NYELVŰ KIVONATOK - Francia nyelvű kivonatok / 293–306. o.

Idegen nyelvű kivonatok ^ 305 bulgares, roumains, tchécoslovaques, soviétiques et yougoslaves, en représentation des archives de neuf pays. L'un des objectifs essentiels de la session consistait à resserrer. les relations déjà existantes entre les archives de Hongrie et celles de l'étranger, et à permettre à nos hôtes étrangers d'en établir de nouvelles. Il convient de saluer, comme une importante contribution à la réalisation de ces objectifs, la présence du représentant du Conseil International des Archives, dont la Hongrie fait partie depuis 1955. Rendant hommage à l'établissement deux fois séculaire, les orateurs étrangers de la séance inaugurale ont rappelé les relations très satisfaisantes qui avaient uni leurs pays respectifs à la Hongrie à diverses époques et exprimé leur, certitude de voir les travaux de la session servir utilement la cause du resserrrement des rela­tions internationales professionnelles et culturelles. Ils ont vivement apprécié les résultats atteints jusqu'à présent par les Archives Nationales et par les autres archives de Hongrie, soulignant que le régime social actuel du pays favorisait bien plus que ses prédécesseurs le progrès des archives. Après les discours prononcés par les représentants de l'Académie Hongroise des Sciences, des établissements spécialisés aux recherches d'histoire et ceux des autres archives, Győző Ember, Prix Kossuth, membre correspondant de l'Acadé­mie Hongroise des Sciences et directeur général des Archives Nationales, fit une conférence sous le titre „Les Archives Nationales ont 200 ans". Nos lecteurs trou­veront le texte de cette conférence dans notre présent numéro. La deuxième conférence de la session fut celle d'Iván Bofsa, directeur du Centre National des Archives, sur la situation des archives de Hongrie depuis la Libération de 1945. Cette . conférence, qui se fondait sur un compte-rendu publié par le même auteur dans le tome 1954 du Bulletin des Archives,, ajoutait à la critique des archives hongroises pendant l'ère bourgeoise et à l'exposé de leur situation ac­tuelle l'étude des tâches les plus importantes, surgies au cours de ces dernières années. Le plus urgent serait d'organiser une inspection des archives courantes des administrations et des entreprises, afin de garantir que les documents sortant du cir­cuit de l'administration courante soient versés aux archives en bon état et en bon ordre. Il serait tout aussi urgent de remédier au manque de place pour l'entreposage et d'organiser, sous une forme définitive, la formation professionnelle des archivistes. Dans leurs interventions faites à la suite de cette conférence, les orateurs étrangers exposèrent les problèmes les plus importants de la situation des archives dans leurs propres pays. Ainsi que l'attestent ces interventions, le progrès présente des traits spécifiques dans chaque pays, mais la plupart des problèmes se retrouvent partout identiques. Voilà pourquoi il importe pour chacun d'étudier avec soin les méthodes de travail des autres. Dans les pays socialistes, les archives sont en général placées sous l'autorité de l'État et sous une direction centralisée. Le droit d'inspec­tion est exercé par le ministère de l'Intérieur, par celui de l'Instruction Publique, ou encore par le Conseil des ministres.. L'autorité directrice centrale préside aux destinées de l'ensemble du réseau national des archives. Dans ces pays, un fonds d'archives national est soit déjà constitué, soit en voie de constitution; en vertu des dispositions légales en vigueur, tout document digne d'être conservé en archives est propriété de l'État et doit être, tôt ou tard, versé aux archives nationales. C'est en Union Soviétique que les principes de la centralisation et du fonds d'archives na­tional ont été réalisés le plus complètement, en vertu.des décrets édictés par Lénine en 1918. Dans les démocraties populaires, les lois nouvelles décrétant la centralisation en matière d'archives datent en général des environs de 1950. A partir de cette époque, des quantités immenses de documents sont entrées dans les archives et des. progrès considérables ont été faits en ce qui concerne le classement et même, dans certains pays, la publication et l'archivistique. On s'attache partout à créer des la­boratoires en vue du filmage et de la restauration des documents. La République Démocratique Allemande a atteint des résultats particulièrement remarquables dans le domaine de la formation professionnelle des archivistes, résultats qui sont vive­ment appréciés même par les archivistes de la République Fédérale Allemande. Par­tout en est aux prises avec le problème de conserver les documents actuels, en vue d'un dépouillement scientifique futur et le manque de place constitue une difficulté grave, surtout dans les démocraties populaires, en raison du volume des entrées. La solution de ces problèmes — et de bien d'autres encore — exige le développement

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