Levéltári Közlemények, 26. (1955)

Levéltári Közlemények, 26. (1955) - IDEGEN NYELVŰ KIVONATOK - Francia nyelvű kivonatok / 388–398. o.

Resume 389 classement des archives familiales, puisque la même côte pourrait ainsi désigner plusieurs groupes. Parallèlement au classement, un certain triage pourra se faire également, mais toujours en fonction de l'étude individuelle de chaque pièce. Le tableau schématique publié en annexe facilite le classement dans les divers groupes des pièces les plus fréquemment rencontrées dans les archives familiales. LES PROBLÈMES DE LA CHARTE DE FONDATION DE L'ABBAYE DE TIHANY Miklós KOMJÁTHY Il y a 900 ans, en 1055, András I er , roi de Hongrie fondait un monastère dans la presqu'île de Tihany, s'élevant du lac Balaton. La charte de fondation est d'une importance exceptionnelle tant au point de vue de l'histoire qu'à celui de la linguis­tique puisque les 60 mots hongrois environ inserrés dans le texte latin de la charte, constituent le plus ancien monument de la langue hongroise. Dans son article publié à l'occasion de neuvième centennaire de la rédaction de la charte, l'auteur résumant les résultats des recherches antérieures, analysant la forme et la teneur de la charte à l'aide des récents résultats de l'archéologie et l'examinant à la lumière des rayons ultra-violets, établit les conclusions suivantes: Rappelé en Hongrie de la cour du prince Yaroslav de Kiev, son beau-père, le roi András I er fonda deux monastères à l'intention des prêtres russes et des moines basiliens venus en Hongrie avec la suite de sa femme. L'un de ces deux monastères fut celui de Tihany. Mais en raison du resserrement des relations franco-hongroises, qui se consolidaient de plus en plus devant le danger permanent des attaques alle­mandes, András I er installa à Tihany, aux côtés des basiliens qui s'y trouvaient déjà, des bénédictins de Cluny. Cela se passa peu de temps après la visite que fit en Hongrie Saint-Odilon, abbé de Cluny. La fondation du monastère devait donc subir certains retards, en raison desquels l'établissement de la charte se fit en plu­sieurs phases. Le mouvement clunisiên avait absorbé certains éléments byzantins. En Italie et en France, les bénédictins et les basiliens réfugiés d'Orient vivaient, en effet, côte à côte dans la paix. C'est ainsi qu'ils vécurent dans la Hongrie du XHie siècle aussi, notamment au monastère de Tihany, dont l'église fut placée sous le vocable de la Vierge Marie, vénérée à Byzance comme à Cluny, et de Saint-Agnan, patron de la ville d'Orléans. Le latin primitif du registre des biens et la désignation grecque «petra» de l'ermitage situé près de l'abbaye (ermitage connu pendant de longs siècles dans la langue populaire sous le nom d'Oroszkő — «Rocher Russe») gardent le souvenir, dans le texte de cette charte datant de 1055, de nos relations avec l'Orient. La liste des témoins, et le latin élégant des formules et de la harangue évoque, par contre, nos attaches occidentales, plus précisément celles avec la France. Toutes les particularités, dans lesquelles les recherches antérieures croyait pouvoir découvrir des preuves contre l'authenticité et le contemporanéité de la charte, s'expliquent donc selon l'auteur par le fait qu'en conséquence, de la longue durée de la fondation, la charte fut rédigée en quatre phases successives, pour re­vêtir sa forme authentique en 1055. La charte de fondation de l'abbaye de Tihany née sur un point de la frontière entre l'Orient et l'Occident, point marqué par une rencontre jusqu'à présent inconnue entre Byzance et Cluny, se constitue donc l'un des monuments authentiques les plus anciens de l'histoire et de la langue hongroises. DESTRUCTIONS DE DOCUMENTS ET MUTILATIONS D'ARCHIVES SOUS L'ÈRE DE L'ABSOLUTISME Antal FÖGLEIN Après avoir étouffé la guerre de libération hongroise de 1848—1849, le gouver­nement autrichien suspendit la Constitution de la Hongrie et gouvernait le pays jusqu'à 1867 avec des fonctionnaires étrangers d'une façon tout à fait autoritaire.

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