Levéltári Közlemények, 25. (1954)

Levéltári Közlemények, 25. (1954) - KRÓNIKA - Francianyelvű kivonatok / 305–317. o.

312 Resume les prisonniers de guerre, les tribunaux militaires, la poste, le service de santé des troupes, un exemplaire manuscrit du Mercurius Veridicus, gazette d'information de la guerre de libération, et des discours de Rákóczi); des documents économiques (papiers de la cour du prince, versements, comptes de commisaires, quittances, papiers des propriétés du Trésor et de la famille de Rákóczi, documents concernant les mines, la monnaie, la gabelle et la fabrication de salpêtre); des documents d'ordre judiciaire (procès et dépositions); enfin les documents confessionnels, concernant surtout l'activité des commissions constituées par les diètes de Szécsény et d'Ônod. En ce qui concerne les documents des autorités impériales datant de ces huit années, on y trouve de nombreuses patentes importantes de Leopold I e r. et de Joseph I er , ainsi que de nombreux documents militaires (ordres de généraux, papiers du régiment néerlandais combattant en Hongrie, etc.). Les imprimés contemporains (patentes, décrets des diètes, lettres de protection, etc.) constituent une série à part. Ces- archives, qui sont de constitution récente et que les travaux à venir perfectionneront sans doute dans leur classement, doivent servir de fond à toute recherche concernant l'époque de Rákóczi. Emma Iványá: Les archives politiques de François II Rákóczi (jusqu'à 1712) Renfermant les documents confidentiels du soulèvement de Rákóczi, les archives dites politiques ont été. évacuées en 1711 du château de Munkács sur Dantzig. Par la suite, elles sont tombées dans la possession des familles Aspremont et Erdődy, apparentées aux Rákóczi. Actuellement, elles sont conservées aux Archives Natio­nales de Budapest. Elles constituent une source de première importance pour les historiens spécialistes de l'insurrection, Le matériel • se divise en trois groupes de documents, qui datent respectivement d'avant, de pendant, et d'après l'insurrection. En ce qui concerne la partie d'avant l'insurrection, il faut eiteren premier lieu les documents concernant les princes de Transylvanie György I e "* Rákóczi et Imre Thököly. La partie la plus importante et aussi la plus précieuse des documents datant de l'époque de l'insurrection (1703—1711), se compose d'écrits militaires et diplomatiques se rattachant à l'insurrection. En ce qui concerne les papiers mili­taires, citons les lettres et les rapports des chefs militaires kouroutz, en premier heu ceux du général commandant en chef Miklós Bercsényi adressés à Rákóczidont il était le lieutenant général, les descriptions des événements militaires et de l'équipement de châteaux-forts et des troupes, ainsi que des écrits concernant la garde du corps de Rákóczi. Les matériaux diplomatiques attestent qu'en dehors du ralliement des forces de l'intérieur, les chefs de l'lnsurrection s'attachaient à gagner le soutien de l'étranger, qui sympathisait avec les mouvements de libération hongrois, dirigés contre les Habsbourg. Au départ de l'insurrection, Rákóczi espérait obtenir le soutien de ia France, qui se trouvait en guerre avec l'Empire des Habsbourg. Les lettres de Louis XIV, de plusieurs hommes d'État, diplomates officiers et experts militaires français servant en Hongrie éclairent les relation, avec la France. L'alliance avec la Pologne était très solide, dès le début. La correspondance échangée avec les rois de Pologne et des dirigeants polonais en garde le témoignage. Les relations hungaro-russes se resserrèrent en 1707, lorsque Pierre-le-Grand voulait installer Rákóczi sur le trône de la Pologne, au détriment du candidat du roi de Suède. Les archives conservent une copie en latin de l'exemplaire ratifié du traité de Varsovie, conclu en 1707 entre le tsar et Rákóczi, ainsi que quelcmes lettres, adressées à Rákóczi par le tsar et son chancelier Golovkine. Rákóczi entretenait des relations de bon voisinage avec les voïvodes roumains de Moldavie et de Valachie et une liaison constante avec la Haute-Porte et les dirigeants des territoires soumis à la domination turque, au sud de la Hongrie. Par l'entremise de Constantinople, il avait même engagé une correspondance avec le khan tartare de la Crimée. Les pays protestants — l'Angleterre, les Paysi-Bas, Danemark, la Prusse et la Suède — suivaient les événements de l'insurrection avec un intérêt constant. Les documents concernant les négociations de paix de Nagy­szombat (1705) mettent en relief le rôle des médiateurs anglais et hollandais. Rákóczi entretenait . dans presque toutes les capitales européennes des ambassades *> permanentes dont les rapports constituent une documentation ' précieuse, non

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