Levéltári Közlemények, 25. (1954)

Levéltári Közlemények, 25. (1954) - KRÓNIKA - Francianyelvű kivonatok / 305–317. o.

Resume 307 3. La publication du matériel des archives. 4. Cultiver l'histoire des archives. 5. Publier des sources» 6. Cultiver la statistique historique. C'est là un domaine particulier de la .publication des sources, qui groupe'les données contenues dana les documents et les unit dans des tableaux de statistique, rédigés suivant certaines considérations. 7. Cultiver f„histoire administrative". L'expression „histoire administrative" ne convient d'ailleurs pas tout à fait à l'usage que nous entendons en faire. Il s'agit là de l'histoire die tous les organes (autorités, administrations, institutions, instituts, banques, usines, entreprises, etc.) de toutes les familles et personnes dont l'activité a donné lieu à des suites de documents organiquement constituées, gardées dans les archives. L 'enumeration que l'on vient de paxxourir, n'est pas un ordre d'importance, mais un classement. Ce sont les exigences de la science de l'histoire, de notre révolution culturelle, de l'économie populaire et, en général, de l'édification du -socialisme qui définissent chaque fois l'ordre d'importance des tâches. Le fascicule des Communiquées Archivales qui vient de paraître atteste que, pour le moment, nos forces sont trop modestes pour nous placer à la hauteur des, objectifs <que nous nous sommes donnés. L'amour du travail et la coopération consciente de nos archivistes permettront à notre revue de s'acquitter des tâches qui se poseront au cours de l'évolution de l'archivistique socialiste de Hongrie. . Iván Borsa: La situation de l'archivistique hongroise sous le régime Horthy et après la Libération * L'article offre un tableau général de l'organisation de l'archivitique hongroise, des problèmes de la protection des documents, de l'activité des archives publiques et de la formation d'archivistes, traitant ces questions aussi bien concernant le régime Horthy que concernant la période allant depuis la Libération jusqu'à l'année du tournant dans l'évolution de l'archivistique (1950) et ensuite jusqu'à .nos jours. Les Archives Nationales, qui étaient les archives les plus importantes du nays et qui conservaient les fonds les plus importants émanant des autorités centrales, se trouvaient depuis 1822, d'abord dans le cadre de l'Université des Collections, puis dans celui du Musée National, sous l'inspection du ministère . dès Cultes et de l'Instruction Publique. Tous les comitats, municipalités autonomes, ainsi que quelques autres villes avaient également leurs archives, soumises à l'inspection centrale du ministère de l'intérieur. Ces archives travaillaient com­plètement isolées les unes des autres, bien que la loi XI de 1929 eût investi les Archives Nationales d'un pouvoir d'inspection indirecte, que les Archives Nationales n'exerçaient pour ainsi dire pas. C'était une lourde faute d'organisation, inhérente à l'époque que de n'avoir pas prévu la conservation des documents des autorités d'Etat autres que celles de l'administration publique. Les nécessités de l'adminis­tration étaient la seule considération qui présidât à la conservation, respectivement à la destruction des documents émanant des autres organes de l'Etat. Jusqu'à 1950, il n'y eut aucun changement dans l'organisation des archives. Le décret-loi № 29 de 1950 groupait les Archives Nationales, ainsi que toutes les autres archives publiques, sous l'inspection du Centre National des Archives, •garantissant que tout le matériel des autorités .publiques — y compris les autorités économiques devenues propriété socialiste — soit versé dans des archives soumises à l'inspection du Centre National, dans la mesuré où il ne relevait plus de l'adminis­tration d'affaires en cours. Pendant toute cette époque, les Archives d'Histoire Militaire, groupant les documents émanant des autorités militaires, constituait une organisation séparée. D'importantes masses de documents s'étaient accumulées au cours du temps dans des archives non publiques, de caractère familial ou ecclésiastique. Sous le régime bourgeois, ces fonds étaient, dans la plupart des cas, inaccessibles aux chercheurs. Aujourd'hui, la plupart des. archives des Églises se trouvent sous la direction professionnelle du Centre National, en tant qu'archives particulières d'intérêt •national. Les grandes archives de l'aristocratie terrienne ont été versées aux archives publiques, en premier lieu aux Archives Nationales, soit par la nationalisation des 20*

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