Fekete Nagy, Antonius – Makkai, Ladislaus: Documenta historiam Valachorum in Hungaria illustrantia, usque ad annum 1400 p. Christum. (Budapest, 1941. Études sur l'Europe Centre-Orientale. 29.)

vius Tycia, villa Vysk, locus Lonkas, villa Zeklenche, villa Huzth, Zeklenchepataka, villa Karaynokfalua, Vybarfalua, possessio Be­reuoy, mons Kuzberch, magnus mons Kezberch, ripa Solyomkeu, fluvius Talabor, Vglapataka, Sospatak, ripa Kewzakadas, locus Monostor, rivulus Malanista, villa Kryva, Kurthuelespataka, locus Vaskapu, rivulus Zaruaszou, Auas, campus Zemerkes, mons Ze­merkeskeu, rivulus Zwgo, campus Belmezeu, Kepespataka, villa Zapancha, rivulus Felsethecheu, possessio Vrmezew, Mortuspataka, fluvius Sarospatak, locus Zeek, possessio Bedeuhaza, fluvius Kys­mortos, 3 Dátum in festő Purificationis beate Marié virginis, anno Do­mini Mmo CCCmo octuagesimo nono. L'original sur parchemin, pourvu d'un sceau attaché sur un cordon de soie bleue, est aux Archives Nationales de Budapest (Dl. 7481). Un autre 3 Voici les noms de villages qu'on y rencontre: Vysk, auj, Visk; Zek­lenche, auj. Szeklence, entre Huszt et Visk; Huzth, auj. Huszt; Karaynokfalua, auj. Mihálka (Krainikovo), prés de Száldobos; Bereuoy, Berivoj, disparu; Kryva, auj. Nagy- et Kiskirva, prés de Taracköz, Zapancha, auj. Szaplonca— Sápánfa, au Sud-Ouest de Hosszúmező; Vrmezeu, Urmezö, au Nord-Ouest de Técső, Bedeuhaza, auj. Bedöháza, á l'Esí de Técső. Parmi les noms de lieux dits et de cours d'eaux d'origine hongroise sont les suivants: Lonkas (cf. lankás „coteau en pente douce"), Kuzberch (litt. „montagne du milieu", cf. No. 295, note), Kezberch (méme remarque), Solyomkeu (litt. „la pierre des faucons"), Sospatak (litt. „ruisseau salé"), Kewzakadas (de kő „pierre" et szakadás „rupture", íci „gorge dans les montagnes"), Monostor (cf. hongrois monostor „monastére", méme mot latin), Kurthuelespataka (litt. „ruisseau aux poiriers"), Vaskapu (litt. „porte-de-fer"), Zaruaszo („cours d'eau desséché en forme de corne"), Auas (cf. Avas, nom fréquent de montagnes de Hon­grie), Zemerkes, Zemerkeskeu (dérivé de szem „oeil; grain; petit morceau"), Zwgo (c, á. d. Zúgó, substantif déverbal de zug „murmurer"), Belmezeu (c. á. d. belmező „champ intérieur"), Kepespataka, Mortuspataka, litt. „le ruis­seau de Kepes, de Mortus"), Sarospatak (litt. „ruisseau fangeux"), Zeek („terrain sodique"), Kysmortus („ruisseau aux rives basses", cf. mort, mart „rive"). Comme on voit, c'est une énumération presque compléte des noms géographiques cités ci-dessus, Seul le nom de Malanista pourrait étre d'ori­gine roumaine. Les autres noms sont d'origine slave ou incertaine. II est encore á remarquer que cette région est actuellement peuplée de Ruthénes et de Hongrois qui y sont en forte majoríté. Tout porté á erőire qu'il en fut de méme aussi au moyen áge. Dans ces villages ruthénes de Máramaros, les dénominations géographiques ne présentent aucun élément roumain ce qui parait prouver qu'á l'origine la plupart des habitants étaient des Ruthénes. Ceux qui étaient appelés Vlachi, ne devaient cette dénomination qu'au „ius valachale" qui était Hé á leur métier pastoral. Tels „Valaques" sont aussi les Ruthénes établis au Nord et au Nord-Est de Máramaros (com. d'Ugocsa, Bereg, Ung). Sous ce rapport il suffit de renvoyer á l'argumentation irréfu­table de E. Szabó, Ugocsa megye, p. 104.

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