Fekete Nagy, Antonius – Makkai, Ladislaus: Documenta historiam Valachorum in Hungaria illustrantia, usque ad annum 1400 p. Christum. (Budapest, 1941. Études sur l'Europe Centre-Orientale. 29.)
la branche Illyeí ou Dienessi de la ,,gens" Ákos en 1292 au sujet des propriétés d'Illye, Szád et Fenes (comitat de Hunyad), deux par l'église de Gyulafehérvár en 1293 par rapport aux propriétés d'une part de Fülesd, d'autre part de Dálya, Omlás, Ompoica et Fülesd, au comitat de Fehér. 1 1 Bien que l'établissement des Roumains dans la partié orientale de la Hongrie eűt commencé dés la fin du XIII e siécle, leur présence pendant assez longtemps n'était nullement liée á une demeure fixe et ils continuérent de conserver leur genre de vie nomade. Mérne une fois fixés, souvent ils ne tenaient pas en place; ainsi, selon le témoignage d'une des premiéres sources, en 1293, ils s'enfuirent du terrítoire domanial de Székes et allerent s'installer dans une autre propriété. 1 2 Mérne s'ils restaient dans les limites d'un domaine, pendant longtemps ils n'y avaient pas d'habitation fixe, mais continuaient d'errer á l'intérieur de ses limites. Une partié des Roumains de Szörénység campérent jusqu'en 1373 sous des tentes, dans les champs, Quant aux Roumains de la vallée de Gorbó qui, par la suite, devaient fonder plusieurs villages dans cet endroit, ils sont mentionnés en 1344 sans indication de leur domicile. 1 3 Un Roumain de la famille Bánffy est mentionné en 1370 sans indication de domicile comme se trouvant sur le terrítoire du domaine. 1 5 Les Roumains de Krassó, eux aussi, ont souvent changé de domicile, dont l'endroit en 1363 est mentionné connue incertain. 1 6 Sur le terrítoire des domaines d'une certaine étendue, les Roumains se maintenaient ainsi dans un état demi-nomade: ou bien ils changeaíent constamment de páturage, comme les Roumains de la commune de Kíssemjén (comitat de Szatmár), qui paraissent comme porchers en 1357 sans qu'ultérieurement on en trouve la moindre mention, 17 ou comme ceux du cháteau de Sólyomkő qui, en 1357, parcouraient le bois avec plusieurs mille pourceaux et ceux de la fórét de Zemplén en 1374. 1 8 Ce genre de vie atteint un genre plus élévé dans le cas des Roumains de Máramaros, dont la migration a un caractére plus fixe et revét la forme d'une alternance des loge1 1 Chartes n°s 20 á 23. 1 2 Charte n<> 21. 1 3 Charte no 202. 1 4 Charte n° 71. 1 5 Charte n° 183. 1 6 Charte n° 126. 1 7 Charte n° 98. 1 8 Charte n<> 99.