Fekete Nagy, Antonius – Makkai, Ladislaus: Documenta historiam Valachorum in Hungaria illustrantia, usque ad annum 1400 p. Christum. (Budapest, 1941. Études sur l'Europe Centre-Orientale. 29.)

Visegrád, le 13 mai 1345 Etienne Lackfi, voívode de Transylvanie, 1 porté á la connais­sance du chapitre de Transylvanie que les fils de Nicolas, fils de Solomon de Kelnuk, et Michel d'Enyeud 2 ont fait le partage de leurs biens, et que possessio quondam prefati Hennyngh (de Pe­turfolua) Nogolahfolu vocata in eodem comitatu Albensi iuxta fluvium Sebus in vicinitate et conimetaneitate predicte posses­sionis Peturfolua existens 3 est échue, entre autres, aux petíts-fils de Solomon de Kelnuk. Dátum in Wyssegrad, duodecimo die octavarum festi beati Georgii martiris, anno domini Mo CCCmo XLmo quinto, L'original est écrit sur papier et porté les traces d'un sceau de cire blanc et rond (Archives Nationales de Budapest, Dl. 29137). Éditions: Anjou-Okm. IV, p. 506; Hurmuzaki—Densu?ianu 1/1, p. 696; Zimmermann—Werner II, p. 28. 73. Avignon, le 17 octobre 1345 Le pape Clément VI fait connaítre á Louis I e r, roi de Hongrie, quod Olachi Romani 1 commorantes in partibus Ungarie, Transsil­1 Etienne Lackfi, descendant de la famille Kerekegyházi, „de genere Hermány", fut voívode de Transylvanie entre 1344 et 1350 (Történelmi Tár, p. 177). 2 Kelnuk, auj. Kelnek—Cálnic—Kelling se trouvait jadis au com. d'Alsó­fehér—Alba, auj. au com. de Szeben—Sibiu, á l'Ouest de Nagyszeben—Sibiu. Kisenyed—Sángátin (com. de Alsófehér), á l'Ouest de Vízakna—Ocna Sibiului. Les possesseurs de tous les deux villages étaient des nobles saxons. La famille Kelneki, probablement originaire de la région de Brassó, s'établit en Alsófe­hér autour de 1247. C'est depuis la fin du XIIIe siécle que Kisenyed fut également aux mains de Saxons (Iczkovits, o. c. p. 23, 25). 3 Peturfolua, c. á d. Péterfalva avait été, en 1311, la possession du grand échanson Moyus, et ce fut de lui qu'il passa á Henning, un des parents des nobles saxons de Kelnek et d'Enyed. Nicolas, fils de Henning, mourut avant 1345 sans laisser d'héritier, et c'est pourquoi ses domaines échurent á ses parents de Kelnek et de Kisenyed (Iczkovits, o. c. p. 24, 76). Nagyoláhfalu (litt. „grand village roumain") se trouvait prés de Péterfalva, au Sud de Szászsebes—Sebedül sásesc (com. Szeben), mais — de mérne que Péterfalva — il n'existe plus, 1 Olachi Romani. Pour expliquer cette expression, unique dans son genre, on a émis deux hypothéses, A l'avis de M. Giurescu (Istoria Románi­lor I, p. 360), le pape aurait voulu indiquer par la les origines romaines des Olachi. Hunfalvy, par contre, n'y voit (Az oláhok története I, p. 451) qu'un

Next

/
Thumbnails
Contents