Diplomáciai Iratok Magyarország Külpolitikájához 1936-1945, 2. kötet

Iratok - VI. Magyarország külpolitikája a müncheni konferenciától az első bécsi döntésig (1938. október 1—november 3.)

nouvelles négociations auxquelles resteraient réservées les modifications ultérieures. Je n'ai pas manqué de soumettre immédiatement cette note à mon gouvernement d'ordre duquel je me permets de communiquer à Votre Excellence ce qui suit: 1. Le Gouvernement Royal de Hongrie constate avec satisfaction qu'un accord subsiste entre les deux Gouvernements pour une partie consi­dérable du territoire revendiqué. La remise à La Hongrie de ce territoire ne saurait être retardée plus longtemps, c'est pourquoi le Gouvernement Royal de Hongrie propose de procéder à la prise en possession de ce territoire y compris les communes de Tótmegyer, Komáromcsehi, Komáromszemere et Andrási par les troupes hongroises à partir du 27 octobre crt. L'occupation du territoire en question pourrait être effectuée en trois jours. 2. Des différences subsistent néanmoins qui sont substentielles et concernent moins l'étendue que surtout l'importance du territoire à rétrocé­der. Ces différences se rapportent principalement à des villes, qui, à l'excep­tion de Pressbourg, contenaient en 1918 une population en grande majorité hongroise. Il est évident que la Hongrie ne pourrait même dans l'esprit des accords de Munich, renoncer à ces villes. Néanmoins faisant preuve une fois de plus d'un large esprit de conciliation le Gouvernement Royal de Hongrie propose des plébiscites pour les territoires en question stitués entre la ligne proposée par le Gouvernement Royal de Hongrie et celle marquée dans le projet que Votre Excellence a bien voulu me remettre par la note susindiquée. Les plébiscites devraient avoir lieu au plus tard jusqu'au 30 novembre 1938 à la base du principe que seul les personnes ayant habités le 28 octobre 1918 dans ces territoires ou y nés avant cette date ainsi que leurs descendants auraient le droit de vote. Le plébiscite devrait être effectué séparément en huit sections, indiquées dans la carte ci-jointe. Les troupes tchécoslova­ques devraient évacuer ces territoires jusqu'au 1 e r novembre crt, et leur administration devrait être remise jusqu'au 15 novembre crt. à des organes internationaux. Quant à Pressbourg ou aucune nationalité n'avait la majorité absolue en 1918, le Gouvernement Hongrois propose des conversations spéciales * faisant suite aux négociations présentes. Étant donné qu'il y a certaines petites divergences d'importance uniquement locale, qui ne sont pas comprises dans les territoires réservés aux plébiscites, des conversations directes entre les deux Gouvernements devraient être envisagées à cet effet. 3. La Hongrie est animée du désir de jeter les fondements d'une situa­tion stable, susceptible de rendre possible la cohabitation pacifique de toutes les nations établies dans cette partie de l'Europe centrale. Ce but ne saurait être atteint, de notre avis, qu'en accordant à toutes les nationalités, et naturellement aussi aux Ruthènes, la possibilité de disposer d'eux-mêmes sous la forme d'un plébiscite en présence d'un contrôle internationale. Les nouvelles frontières de la Tchécoslavaquie ne pourraient être garanties par la Hongrie que sous cette condition. 4. Dans le cas où le Gouvernement Tchécoslovaque se verrait dans l'impossibilité d'accepter les plébiscites prévus plus haut, le Gouvernement 848

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